Qui veut aider l’UMP ? Le parti a lancé, jeudi 4 juillet, « une grande souscription nationale » pour renflouer ses caisses. Cette annonce du président de l’UMP, Jean-François Copé, fait suite à l’annonce du rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 par le Conseil constitutionnel.
L’UMP est déjà très lourdement endettée. Aux 30 millions d’euros de dettes, s’ajoutent désormais près de 11 millions d’euros. Après sa défaite aux élections législatives de juin 2012, le parti avait perdu près de 14 millions de dotation publique.
Si la Commission nationale des comptes de campagnes (CNCCFP) avait validé les comptes de l'ex-président, l'Etat aurait rembourser la moitié des dépenses du candidat de l'UMP. Un privilège réservé à ceux qui obtiennent plus de 5 % des voix au premier tour, dans la limite de 22,5 millions d'euros. Mais des dépenses n'ont pas été intégrées aux comptes pour ne pas que cette limite financière soit atteinte, poussant la CNCCFP a refusé le remboursement. Le Conseil constitutionnel a ainsi suivi son avis.
Après l’annonce du rejet des comptes, Nicolas Sarkozy, déjà au cœur d’une affaire de financement de sa campagne présidentielle par le clan Kadhafi en 2007, a décidé de démissionner du Conseil constitutionnel dont il en est membre en sa qualité d’ancien chef de l’Etat.
« Après la décision du Conseil constitutionnel et devant la gravité de la situation et les conséquences qui en résultent pour l'opposition et pour la démocratie, Nicolas Sarkozy démissionne immédiatement du Conseil constitutionnel afin de retrouver sa liberté de parole », rapporte un communiqué.
Cependant, cette démission n’est que symbolique selon le constitutionnaliste Olivier Dord interrogé par FranceTV Info. Nicolas Sarkozy est en effet membre de droit, donc membre à vie, du Conseil. Mais il peut ne pas y siéger.
A savoir qui va payer la facture des plus salées, c'est l'UMP et non Nicolas Sarkozy à titre individuel qui devrait le faire... avec désarroi.
Lire aussi :
Kadhafi-Sarkozy : un proche du dictateur libyen enfonce l’ex-président (vidéo)
L’UMP est déjà très lourdement endettée. Aux 30 millions d’euros de dettes, s’ajoutent désormais près de 11 millions d’euros. Après sa défaite aux élections législatives de juin 2012, le parti avait perdu près de 14 millions de dotation publique.
Si la Commission nationale des comptes de campagnes (CNCCFP) avait validé les comptes de l'ex-président, l'Etat aurait rembourser la moitié des dépenses du candidat de l'UMP. Un privilège réservé à ceux qui obtiennent plus de 5 % des voix au premier tour, dans la limite de 22,5 millions d'euros. Mais des dépenses n'ont pas été intégrées aux comptes pour ne pas que cette limite financière soit atteinte, poussant la CNCCFP a refusé le remboursement. Le Conseil constitutionnel a ainsi suivi son avis.
Après l’annonce du rejet des comptes, Nicolas Sarkozy, déjà au cœur d’une affaire de financement de sa campagne présidentielle par le clan Kadhafi en 2007, a décidé de démissionner du Conseil constitutionnel dont il en est membre en sa qualité d’ancien chef de l’Etat.
« Après la décision du Conseil constitutionnel et devant la gravité de la situation et les conséquences qui en résultent pour l'opposition et pour la démocratie, Nicolas Sarkozy démissionne immédiatement du Conseil constitutionnel afin de retrouver sa liberté de parole », rapporte un communiqué.
Cependant, cette démission n’est que symbolique selon le constitutionnaliste Olivier Dord interrogé par FranceTV Info. Nicolas Sarkozy est en effet membre de droit, donc membre à vie, du Conseil. Mais il peut ne pas y siéger.
A savoir qui va payer la facture des plus salées, c'est l'UMP et non Nicolas Sarkozy à titre individuel qui devrait le faire... avec désarroi.
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