« La laïcité doit s'appliquer à tous, sans stigmatisation ». Tel est l'objet du communiqué de l'Union Nationale des Étudiants de France (UNEF), paru lundi 5 août en réaction aux propositions du Haut Conseil à l'intégration (HCI) dont une préconise l'interdiction du port du voile à l'université.
Dans ce communiqué, l'UNEF, qui se présente comme « un syndicat militant pour la défense de la laïcité », dit partager « plusieurs pistes avancées par le HCI » comme l’interdiction de prêter des locaux de l'université à la pratique d'un culte.
La première organisation étudiante « s’inquiète cependant que la principale proposition qui ressort dans le débat public concerne le port du voile à l’université ». Mais plutôt que de rejeter en bloc une proposition visant à la stigmatisation et à l'exclusion des musulmanes voilées dans l'espace éducatif, l’UNEF déclare « militer contre cette pratique (le port du voile, ndlr) qui enferme les femmes dans une situation de soumission par rapport aux hommes ».
L'UNEF suit par là les traces du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui a déclaré faire du voile « un combat essentiel » de la République.
Dans le même temps, le syndicat étudiant dit ne pas accepter que i[« le nécessaire débat sur la laïcité se résume à désigner une religion, à savoir l’islam, comme principale cible ». « L’UNEF s’étonne de plus que l’islam apparaisse comme le principal facteur de remise en cause de la laïcité à l’université, à l’heure où le débat autour du mariage pour tous a vu la résurgence des prises de position politique au nom des valeurs du catholicisme », écrit-il. « Lancer cette mesure comme un symbole pour faire avancer la laïcité sera contre-productif », a estimé pour sa part son président Emmanuel Zemmour.
De la position de son organisation, on retient surtout sa vision, empreinte de préjugés, des musulmanes voilées. De son côté, la Conférence des présidents d’université (CPU) s'est opposée à la proposition faite par le HCI. La loi de 2004 interdisant les signes religieux dans les collèges et les lycées publics ne devrait pas être étendue à l'enseignement supérieur.
Lire aussi :
Le Défenseur des droits veut « préciser » la loi de 2004
Le Haut Conseil à l'intégration pour l'interdiction du voile à l'université
Dans ce communiqué, l'UNEF, qui se présente comme « un syndicat militant pour la défense de la laïcité », dit partager « plusieurs pistes avancées par le HCI » comme l’interdiction de prêter des locaux de l'université à la pratique d'un culte.
La première organisation étudiante « s’inquiète cependant que la principale proposition qui ressort dans le débat public concerne le port du voile à l’université ». Mais plutôt que de rejeter en bloc une proposition visant à la stigmatisation et à l'exclusion des musulmanes voilées dans l'espace éducatif, l’UNEF déclare « militer contre cette pratique (le port du voile, ndlr) qui enferme les femmes dans une situation de soumission par rapport aux hommes ».
L'UNEF suit par là les traces du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui a déclaré faire du voile « un combat essentiel » de la République.
Dans le même temps, le syndicat étudiant dit ne pas accepter que i[« le nécessaire débat sur la laïcité se résume à désigner une religion, à savoir l’islam, comme principale cible ». « L’UNEF s’étonne de plus que l’islam apparaisse comme le principal facteur de remise en cause de la laïcité à l’université, à l’heure où le débat autour du mariage pour tous a vu la résurgence des prises de position politique au nom des valeurs du catholicisme », écrit-il. « Lancer cette mesure comme un symbole pour faire avancer la laïcité sera contre-productif », a estimé pour sa part son président Emmanuel Zemmour.
De la position de son organisation, on retient surtout sa vision, empreinte de préjugés, des musulmanes voilées. De son côté, la Conférence des présidents d’université (CPU) s'est opposée à la proposition faite par le HCI. La loi de 2004 interdisant les signes religieux dans les collèges et les lycées publics ne devrait pas être étendue à l'enseignement supérieur.
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