L’Union des organisations islamiques de France, qui a été inscrite sur une liste d’organisations terroristes par les Emirats arabes unis, a eu le soutien de la Grande Mosquée de Paris, tout aussi surprise et consternée du choix de l’émirat.
« Cette décision est aussi consternante qu’injustifiée et constitue un inquiétant amalgame », a affirmé Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande Mosquée de Paris dans un message adressé à l’UOIF vendredi 21 novembre.
« Si la lutte contre le terrorisme et ses réseaux est une absolue nécessité que nous soutenons, elle ne doit pas se transformer en chasse aux sorcières. L’UOIF ne peut pas être qualifiée d’organisation terroriste », ajoute-t-il.
Bien que l’UOIF ne fasse plus partie du Conseil français du culte musulman (CFCM) que la Grande Mosquée de Paris dirige actuellement, les deux fédérations continuent à travailler ensemble « dans un respect mutuel, sur les grands dossiers qui touchent l’islam et les musulmans de France. Ce travail a toujours été fait dans un esprit de fraternité et de concertation au-delà de nos différences ». L'UOIF a été signataire de l'Appel des musulmans de France contre l'Etat islamique.
« Nous reconnaissons en l’UOIF une institution responsable, qui œuvre pour la paix sociale et l’intégration de l’islam et des musulmans dans le paysage français en respectant des lois de la République », poursuit la GMP, qui attend des autorités émiraties « la reconsidération de leur décision afin de lever toute ambigüité et de pouvoir ainsi lutter efficacement contre le terrorisme ».
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Bien que l’UOIF ne fasse plus partie du Conseil français du culte musulman (CFCM) que la Grande Mosquée de Paris dirige actuellement, les deux fédérations continuent à travailler ensemble « dans un respect mutuel, sur les grands dossiers qui touchent l’islam et les musulmans de France. Ce travail a toujours été fait dans un esprit de fraternité et de concertation au-delà de nos différences ». L'UOIF a été signataire de l'Appel des musulmans de France contre l'Etat islamique.
« Nous reconnaissons en l’UOIF une institution responsable, qui œuvre pour la paix sociale et l’intégration de l’islam et des musulmans dans le paysage français en respectant des lois de la République », poursuit la GMP, qui attend des autorités émiraties « la reconsidération de leur décision afin de lever toute ambigüité et de pouvoir ainsi lutter efficacement contre le terrorisme ».
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