Points de vue

L'abeille t'enseigne...

« Minute de sens », par Hamza Braiki*

Rédigé par Hamza Braiki | Jeudi 10 Janvier 2013 à 00:00



Dieu a disposé dans la Nature une profusion de leçons pour qui sait observer.

Les abeilles font partie de ces professeurs émérites qui ne paient pas de mine ! Vieux de plus de 100 millions d’années, ce si petit animal a survécu à toutes les phases climatiques et géologiques de la planète, tout n’est pas qu’une question de taille… Un insecte qui s’est montré le plus utile aux autres éléments, tout en veillant consciencieusement à la conservation de son espèce.

Plus de 80 % des plantes et, par ricochet de la chaîne alimentaire, une grande partie de la faune dépendent de Maya (l’abeille) ! Cela grâce aux capacités de vol, de transport, de sélection et au sens de l’orientation que Dieu lui a offerts. Étonnant ! L’homme dispose de capacités semblables !

Dès la pondaison, le nourrisson est l’objet de toutes les attentions. Encore fragile, il est nourri quelques jours de la précieuse gelée royale. Ensuite, le miel sera sa nourriture principale.

Lorsque les temps sont durs et qu’il faut préserver le patrimoine si difficilement amassé, les abeilles se contenteront de pollen, amer mais nourrissant. Transportées par l’abnégation, guidées par l’intérêt de la colonie, lors des hivers rigoureux, elles se serrent les unes aux autres en produisant de la chaleur mutuelle, et Dieu aime les rangs serrés.

De même, lorsque la chaleur est suffocante, elles ventilent par des battements d’aile la ruche pour y maintenir un climat tempéré, agréable. Mais une abeille ne se spécialise pas. Elle est affectée à toute une série de tâches qui l’édifient et lui permettent de se préparer à ce qui occupera la moitié de existence : la pollinisation et le butinage. De même pour le croyant qui se prépare, dès ses premières inspirations de foi, à une brillante carrière de pollinisateur (transmetteur du Message) et butineur (élève perpétuel). C’est un travail patient mais plaisant, avec des risques, mais la prospérité certaine pour lui-même, la Nature et la colonie.

Ainsi, soyez, à l’image de l’abeille, de bons apprentis, d’excellents missionnaires, des élèves savants et des frères et sœurs généreux, alors Dieu vous invitera dans ses Jardins irrigués par des rivières de miel et de lait.


* Hamza Braiki, apiculteur… de cœur, Lyon