Une majorité d’Européens juge très négatif l’afflux massif des réfugiés syriens et irakiens en Europe, craignant que le risque terroriste et le chômage n’augmentent dans leur pays, selon Pew Research. Le centre de recherches américain a publié lundi 11 juillet les résultats de son enquête auprès de 11 494 personnes sondées entre le 4 avril et le 12 mai.
Sur les dix pays sondés (Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Grèce, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Pologne, Suède), huit d’entre eux juge que l'arrivée de réfugiés « accroît le risque terroriste ». C’est en Hongrie que cet amalgame est le plus répandu (76 %). En France, ils sont 46 % à avoir cette opinion, qui alimente les discours xénophobes de l'extrême droite.
C’est toujours en Hongrie que la majorité perçoit les réfugiés comme « un fardeau » pour l'économie (82 %), suivie de la Pologne (75 %) et de la Grèce (72 %). En revanche, c’est en Allemagne, pays qui accueille le plus de réfugiés, que cet avis recueille le moins d’opinions favorables (31 %). 61 % des sondés pensent tout de même que les exilés sont « susceptibles » d’accroître le risque terroriste.
Le sondage montre une augmentation des sentiments négatifs des Européens à l'égard de sa composante musulmane. En France et en Allemagne, le pourcentage est passé de 24 à 29 % entre 2015 et 2016 tandis que c’est la Hongrie (72 %) se partage le podium avec l’Italie (69 %) et la Pologne (66 %), suivie de peu par la Grèce (65 %). Les Européens, qui ne sont globalement pas convaincus que l'accroissement de la diversité religieuse, ethnique et culturelle est une bonne chose pour leur pays, ont une perception encore plus négative des Roms (48 %) que des musulmans (43 %), loin derrière les juifs (16 %).
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