« Forteresse Europe. » L’appel europede Pegida à manifester samedi 6 février contre les réfugiés dans toute Europe n’a pas été grandement suivi. En Allemagne, le pays où le mouvement xénophobe « Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident » a été crée en 2014, quelque 8 000 personnes ont participé à une manifestation à Dresde, fief de Pegida, loin des 15 000 annoncés dans la presse.
En République tchèque, 4 000 à 5 000 manifestants ont fait acte de présence dans les rues de la capitale Prague. Cependant, dans d’autres villes européennes, le nombre de partisans de Pegida oscillait plutôt entre une centaine et un millier.
Pour éviter tout débordement, le rassemblement que Pegida souhaitait organiser à Calais avait été interdit par les autorités. Voulant défier l’interdiction, 100 à 200 personnes se sont quand même déplacées. Des échauffourées ont éclaté, conduisant à l'interpellation d'une vingtaine de personnes.
Trois participants ont été condamnés lundi 8 février pour « port illégal d’armes » à des peines de prison par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Un manifestant a écopé de trois mois de prison ferme, un autre de deux mois de prison ferme, et un troisième deux mois de prison avec sursis. Un quatrième a vu son jugement reporté en avril.
Poursuivi pour « participation à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommation », le général Christian Piquemal, l'instigateur de la manifestation, sera jugée ultérieurement après un malaise qui a conduit l'ancien patron de la légion étrangère à l'hôpital. L’audience a été reportée au 12 mai.
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En République tchèque, 4 000 à 5 000 manifestants ont fait acte de présence dans les rues de la capitale Prague. Cependant, dans d’autres villes européennes, le nombre de partisans de Pegida oscillait plutôt entre une centaine et un millier.
Pour éviter tout débordement, le rassemblement que Pegida souhaitait organiser à Calais avait été interdit par les autorités. Voulant défier l’interdiction, 100 à 200 personnes se sont quand même déplacées. Des échauffourées ont éclaté, conduisant à l'interpellation d'une vingtaine de personnes.
Trois participants ont été condamnés lundi 8 février pour « port illégal d’armes » à des peines de prison par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Un manifestant a écopé de trois mois de prison ferme, un autre de deux mois de prison ferme, et un troisième deux mois de prison avec sursis. Un quatrième a vu son jugement reporté en avril.
Poursuivi pour « participation à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommation », le général Christian Piquemal, l'instigateur de la manifestation, sera jugée ultérieurement après un malaise qui a conduit l'ancien patron de la légion étrangère à l'hôpital. L’audience a été reportée au 12 mai.
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