Vingt ans après sa première exposition au Centre Pompidou, l’artiste palestinienne Mona Hatoum est de retour à Paris jusqu’au 28 septembre 2015.
Née à Beyrouth de parents palestiniens venant de Haïfa, Mona Hatoub a quitté le Liban durant la guerre. Dans l’impossibilité de rentrer au pays, elle intègre la Slade School of Fine Art, une école d’art à Londres, et prend la nationalité britannique. Le déracinement et les conflits géopolitiques deviendront son fer de lance à travers tous les moyens utilisés par l’art contemporain : la scène, la vidéo, l'art cinétique et le minimalisme.
Plus d’une centaine d’œuvres seront ainsi présentées lors de cette exposition au Centre Pompidou. Le musée français, qui a déjà accueilli l’artiste voici 20 ans, nous prouve qu’elle est une artiste incontournable de la scène artistique internationale. Véritables références aux territoires qui devaient être restitués à l’Autorité palestinienne , aux relations de pouvoir, à la séparation et à l’exil, les œuvres Over My Dead Body, Present Tense, Socle du Monde, Measure of Distance et bien d’autres se sont imposées comme des icônes de l’art engagé.
Plus d’une centaine d’œuvres seront ainsi présentées lors de cette exposition au Centre Pompidou. Le musée français, qui a déjà accueilli l’artiste voici 20 ans, nous prouve qu’elle est une artiste incontournable de la scène artistique internationale. Véritables références aux territoires qui devaient être restitués à l’Autorité palestinienne , aux relations de pouvoir, à la séparation et à l’exil, les œuvres Over My Dead Body, Present Tense, Socle du Monde, Measure of Distance et bien d’autres se sont imposées comme des icônes de l’art engagé.
Present Tense, la première œuvre cartographique de l'artiste (1996-2011), reprend les contours de la Palestine tels que décidés en 1993 lors des accords d’Oslo entre Israéliens et Palestiniens. Des contours dessinés sur des savons fabriqués à Naplouse par Mona Hatoub qui présentent les limites instables de cette région du monde dont les frontières sont en permanence violées. L’exposition est ainsi ponctuée de cartes donnant une vision à la fois inhabituelle et très instable
du monde, mettant en cause les représentations officielles et les confrontant à d’autres réalités.
Si les cartes sont une obsession pour l’artiste et incarnent parfaitement ses revendications, ses travaux sur papier sont complétés par des photographies, sculptures, installations et objets aux messages aussi forts. L'artiste va même jusqu'à utiliser des bouts d’ongles, des cheveux, du sang ou des ustensiles ménagers.
Œuvres revendicatives, sociales, constructives et poétiques, Mona Hatoum nous interpelle, nous bouscule et nous émeut. Une artiste incontournable qui a encore bien des choses à dire et à montrer.
Si les cartes sont une obsession pour l’artiste et incarnent parfaitement ses revendications, ses travaux sur papier sont complétés par des photographies, sculptures, installations et objets aux messages aussi forts. L'artiste va même jusqu'à utiliser des bouts d’ongles, des cheveux, du sang ou des ustensiles ménagers.
Œuvres revendicatives, sociales, constructives et poétiques, Mona Hatoum nous interpelle, nous bouscule et nous émeut. Une artiste incontournable qui a encore bien des choses à dire et à montrer.
Exposition Mona Hatoum
Centre Pompidou, Paris, Galerie 1, Niveau 6
Jusqu'au 28 septembre 2015
Centre Pompidou, Paris, Galerie 1, Niveau 6
Jusqu'au 28 septembre 2015
Lire aussi :
De la Révélation à la révolution, « Typographiae Arabicae » expose le dynamisme de l’écriture arabe
« Privilégier des créations indépendantes » pour soutenir le cinéma palestinien
Festival Ciné-Palestine : une première édition pleine de promesses
Palestine : l'emblématique absence de « L’affaire Salah Hamouri » dans les médias
Nakba : « Israël a une longue tradition d'instrumentalisation mémorielle »
De la Révélation à la révolution, « Typographiae Arabicae » expose le dynamisme de l’écriture arabe
« Privilégier des créations indépendantes » pour soutenir le cinéma palestinien
Festival Ciné-Palestine : une première édition pleine de promesses
Palestine : l'emblématique absence de « L’affaire Salah Hamouri » dans les médias
Nakba : « Israël a une longue tradition d'instrumentalisation mémorielle »