L’auteur présumé des dégradations commises en décembre 2022 sur la mosquée de Saint-Juéry, près d’Albi (Tarn), a été placé en détention provisoire. L'individu âgé de 28 ans passera devant le juge le 31 janvier prochain, après avoir fait l’objet d’une expertise psychiatrique, dévoile La Dépêche. Bien aidés par les caméras de vidéosurveillance de la mosquée, les policiers albigeois l’ont retrouvé et interpelé après la Saint-Sylvestre.
Placé en garde à vue au commissariat d’Albi, l’homme a été déféré le 4 janvier au parquet. Il est déjà connu de la justice pour avoir fait l’objet de poursuites en 2018, classées en raison de son irresponsabilité pénale. Il sera poursuivi pour dégradation volontaire de biens d’autrui, commis en raison de la race ou de la religion supposée des victimes. Il encourt jusqu’à quatre ans de prison et 30.000 € d’amende.
Les responsables de la mosquée doivent être soulagés, et en particulier Mohamed Chaoui, vice-président de l’Union franco-marocaine de l’Albigeois qui gère le lieu de culte. En plus des dégradations sur l’édifice religieux, les fenêtres du domicile du responsable ont été brisées de même que la lunette arrière de sa voiture le 15 décembre dernier. L’arrestation de l’auteur présumé des faits devrait rassurer le responsable.
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Placé en garde à vue au commissariat d’Albi, l’homme a été déféré le 4 janvier au parquet. Il est déjà connu de la justice pour avoir fait l’objet de poursuites en 2018, classées en raison de son irresponsabilité pénale. Il sera poursuivi pour dégradation volontaire de biens d’autrui, commis en raison de la race ou de la religion supposée des victimes. Il encourt jusqu’à quatre ans de prison et 30.000 € d’amende.
Les responsables de la mosquée doivent être soulagés, et en particulier Mohamed Chaoui, vice-président de l’Union franco-marocaine de l’Albigeois qui gère le lieu de culte. En plus des dégradations sur l’édifice religieux, les fenêtres du domicile du responsable ont été brisées de même que la lunette arrière de sa voiture le 15 décembre dernier. L’arrestation de l’auteur présumé des faits devrait rassurer le responsable.
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