« Il y a urgence à prendre des mesures de fond, la flambée des chiffres du chômage le confirme » insistait Yazid Sabeg, jeudi 26 février, à propos des actions qu’il entend mener pour lutter contre les discriminations et promouvoir la diversité dans l’entreprise. Le Commissaire à la Diversité et à l’Egalité des Chances à présenté à l’AFP une partie des mesures qu’il devrait annoncer le 21 mars prochain, lors de la journée de la diversité.
Interrogé par l’AFP, Yazid Sabeg a levé le voile sur quelques-unes de ses propositions, qui devraient être « reprises dans un texte d’initiative parlementaire ». Il propose d’emblée de mesurer la diversité pour pouvoir lutter efficacement contre les discriminations. Pour cela, il confiera le soin de cette mission « à une commission présidée par François Héran, directeur général de l'Institut national des études démographiques (Ined) ».
Le commissaire, nommé en décembre dernier par Nicolas Sarkozy, fervent défenseur de la " discrimination positive" souhaite élargir la pratique du CV anonyme, mais « sans coercition », souligne-t-il. Une centaine d’entreprises ont déjà été sollicitées à ce sujet.
Même chose pour le label "diversité", annoncé en décembre par le chef de l'Etat et attribué aux entreprises qui œuvrent contre les discriminations. M. Sabeg souhaite son élrgissement à de nombreuses sociétés. Selon lui, «la diversité est aussi un enjeu de la négociation collective», il estime que ce label, «dont toutes les conditions de transparence seront garanties», devra « comporter l'obligation de publier dans le bilan social des entreprises l'ensemble des progrès réalisés en matière de diversité».
Dans le registre des mesures à portée générale, Yazid Sabeg veut démocratiser l’accès à la formation et aux filières courtes car selon lui, « notre système d’éducation et de formation ne fournit pas les compétences dont on a besoin ». Il veut demander à ce que 5% des effectifs des entreprises soient réservés à l’alternance. Ce dispositif sera, selon lui, « incitatif et coercitif », soulignant que les mesures touchant à l'éducation et à la formation seront des « mesures de droit commun qui concerneront tous les jeunes Français ».
En ce qui concerne les « jeunes des quartiers », Yazid Sabeg préconise une meilleure orientation par l’amélioration « du système d’information et de recrutement » et « la professionnalisation des missions locales » afin de « bien articuler le monde de l’éducation et de la formation ».
Le commissaire espère ainsi préparer la France à la relance économique malgré son « retard accumulé en matière de diversité », qu’il a une nouvelle fois pointé. Ainsi, « lorsqu'il y aura la reprise, toutes les politiques publiques de formation et d'emploi » seront « prêtes et que les discriminations soient levées » envisage-t-il.
Interrogé par l’AFP, Yazid Sabeg a levé le voile sur quelques-unes de ses propositions, qui devraient être « reprises dans un texte d’initiative parlementaire ». Il propose d’emblée de mesurer la diversité pour pouvoir lutter efficacement contre les discriminations. Pour cela, il confiera le soin de cette mission « à une commission présidée par François Héran, directeur général de l'Institut national des études démographiques (Ined) ».
Le commissaire, nommé en décembre dernier par Nicolas Sarkozy, fervent défenseur de la " discrimination positive" souhaite élargir la pratique du CV anonyme, mais « sans coercition », souligne-t-il. Une centaine d’entreprises ont déjà été sollicitées à ce sujet.
Même chose pour le label "diversité", annoncé en décembre par le chef de l'Etat et attribué aux entreprises qui œuvrent contre les discriminations. M. Sabeg souhaite son élrgissement à de nombreuses sociétés. Selon lui, «la diversité est aussi un enjeu de la négociation collective», il estime que ce label, «dont toutes les conditions de transparence seront garanties», devra « comporter l'obligation de publier dans le bilan social des entreprises l'ensemble des progrès réalisés en matière de diversité».
Dans le registre des mesures à portée générale, Yazid Sabeg veut démocratiser l’accès à la formation et aux filières courtes car selon lui, « notre système d’éducation et de formation ne fournit pas les compétences dont on a besoin ». Il veut demander à ce que 5% des effectifs des entreprises soient réservés à l’alternance. Ce dispositif sera, selon lui, « incitatif et coercitif », soulignant que les mesures touchant à l'éducation et à la formation seront des « mesures de droit commun qui concerneront tous les jeunes Français ».
En ce qui concerne les « jeunes des quartiers », Yazid Sabeg préconise une meilleure orientation par l’amélioration « du système d’information et de recrutement » et « la professionnalisation des missions locales » afin de « bien articuler le monde de l’éducation et de la formation ».
Le commissaire espère ainsi préparer la France à la relance économique malgré son « retard accumulé en matière de diversité », qu’il a une nouvelle fois pointé. Ainsi, « lorsqu'il y aura la reprise, toutes les politiques publiques de formation et d'emploi » seront « prêtes et que les discriminations soient levées » envisage-t-il.