Une légère reprise de l'épidémie de chikungunya a été enregistrée à la Réunion, avec 6.500 nouveaux cas entre le 20 et le 26 mars, a annoncé la préfecture de l'île.
La semaine précédente, 4.500 cas avaient été constatés, soit le plus bas niveau depuis le début de l'année.
Au total, 230.000 personnes, près de 30% de la population réunionnaise, ont été infectées par le virus depuis son apparition en février 2005.
Depuis le début de l'année, 174 certificats de décès mentionnant le chikungunya comme cause directe ou associé de la mort ont été comptabilisés.
"L'épidémie semble repartir dans l'ouest de l'île, qui est la dernière région touchée", souligne Laurent Cayrel, préfet de la Réunion. "La vigilance est plus que jamais de mise."
Le nombre de nouveaux cas poursuit sa baisse régulière dans les autres régions. Les moyens de lutte contre le moustique vecteur de la maladie ont été renforcés dans l'Ouest et les autorités appellent la population à multiplier les efforts individuels de prévention.
Le plan de démoustication de 200.000 maisons, entamé fin janvier, devrait être terminé début juin, selon la préfecture. Le début de l'hiver austral, à cette période, doit également contribuer à la diminution de la population de moustiques.
"Mais après le chikungunya, il y aura le chikungunya", prévient Laurent Cayrel. "Après toute épidémie, des cas isolés continuent à se déclarer, sur un mode endémique."
Intervenant à ses côtés, Paul Vergès, président du conseil régional, a déploré le "catastrophisme des médias".
Les arrivées touristiques sont en forte baisse depuis un mois. Plusieurs hôtels ont fermé temporairement leurs portes et 657 salariés du secteur touristique sont en chômage partiel.
Jeudi, le gouvernement a débloqué 250.000 euros pour financer une campagne de relance promotionnelle de la destination Réunion.
"Mais il est trop tôt pour l'engager, nous ne pouvons annoncer aujourd'hui que l'épidémie est terminée", a expliqué le préfet de l'île.
La semaine précédente, 4.500 cas avaient été constatés, soit le plus bas niveau depuis le début de l'année.
Au total, 230.000 personnes, près de 30% de la population réunionnaise, ont été infectées par le virus depuis son apparition en février 2005.
Depuis le début de l'année, 174 certificats de décès mentionnant le chikungunya comme cause directe ou associé de la mort ont été comptabilisés.
"L'épidémie semble repartir dans l'ouest de l'île, qui est la dernière région touchée", souligne Laurent Cayrel, préfet de la Réunion. "La vigilance est plus que jamais de mise."
Le nombre de nouveaux cas poursuit sa baisse régulière dans les autres régions. Les moyens de lutte contre le moustique vecteur de la maladie ont été renforcés dans l'Ouest et les autorités appellent la population à multiplier les efforts individuels de prévention.
Le plan de démoustication de 200.000 maisons, entamé fin janvier, devrait être terminé début juin, selon la préfecture. Le début de l'hiver austral, à cette période, doit également contribuer à la diminution de la population de moustiques.
"Mais après le chikungunya, il y aura le chikungunya", prévient Laurent Cayrel. "Après toute épidémie, des cas isolés continuent à se déclarer, sur un mode endémique."
Intervenant à ses côtés, Paul Vergès, président du conseil régional, a déploré le "catastrophisme des médias".
Les arrivées touristiques sont en forte baisse depuis un mois. Plusieurs hôtels ont fermé temporairement leurs portes et 657 salariés du secteur touristique sont en chômage partiel.
Jeudi, le gouvernement a débloqué 250.000 euros pour financer une campagne de relance promotionnelle de la destination Réunion.
"Mais il est trop tôt pour l'engager, nous ne pouvons annoncer aujourd'hui que l'épidémie est terminée", a expliqué le préfet de l'île.