L'épidémie de chikungunya risque à terme de touchée la quasi totalité de la population de la Réunion, et ce, en raison d'une faible proportion de porteurs sains, selon une étude rendue publique dans ce département français d'outre-mer.
Cette étude de séroprévalence, réalisée sur 567 femmes enceintes de l'île, dont le sang a été prélevé entre le 15 janvier et le 15 février, 19% présentaient des traces d'anticorps générés par le virus.
Ce résultat est similaire à celui de la population déjà atteinte par le chikungunya à la même date.
"Cette cohérence nous a surpris. Nous avions tendance à penser qu'il y avait des formes asymptomatiques. En fait il y en a extrêmement peu", a déclaré à la presse le professeur Antoine Flahaut, directeur de recherche à l'Inserm et chargé de la coordination des recherches sur le virus. "Cela veut dire que cette histoire n'est pas derrière nous."
La quasi-absence de porteurs sains du virus, c'est-à-dire infectés mais qui n'ont pas développé de symptômes de la maladie, indique que la marge d'infection est encore très forte sur l'île. Selon le Laurent Cayrel, préfet de la Réunion, "80% de la population risquent encore de contracter le chikungunya puisque 20% ont déjà été atteints".
Les derniers chiffres communiqués par l'Institut national de veille sanitaire montrent qu'au 26 février 186.000 personnes avaient été touchées par le virus, sur une population totale de 780.000 habitants.
En l'absence de vaccin, les seuls moyens de lutte contre l'épidémie sont la démoustication et la protection individuelle contre les piqûres de moustique. La prolifération des moustiques s'interrompt naturellement au début de l'hiver austral, en mai-juin.
Cette étude de séroprévalence, réalisée sur 567 femmes enceintes de l'île, dont le sang a été prélevé entre le 15 janvier et le 15 février, 19% présentaient des traces d'anticorps générés par le virus.
Ce résultat est similaire à celui de la population déjà atteinte par le chikungunya à la même date.
"Cette cohérence nous a surpris. Nous avions tendance à penser qu'il y avait des formes asymptomatiques. En fait il y en a extrêmement peu", a déclaré à la presse le professeur Antoine Flahaut, directeur de recherche à l'Inserm et chargé de la coordination des recherches sur le virus. "Cela veut dire que cette histoire n'est pas derrière nous."
La quasi-absence de porteurs sains du virus, c'est-à-dire infectés mais qui n'ont pas développé de symptômes de la maladie, indique que la marge d'infection est encore très forte sur l'île. Selon le Laurent Cayrel, préfet de la Réunion, "80% de la population risquent encore de contracter le chikungunya puisque 20% ont déjà été atteints".
Les derniers chiffres communiqués par l'Institut national de veille sanitaire montrent qu'au 26 février 186.000 personnes avaient été touchées par le virus, sur une population totale de 780.000 habitants.
En l'absence de vaccin, les seuls moyens de lutte contre l'épidémie sont la démoustication et la protection individuelle contre les piqûres de moustique. La prolifération des moustiques s'interrompt naturellement au début de l'hiver austral, en mai-juin.