L’homme d’affaire Rachid Nekkaz a été placé en garde en vue pour une affaire d’achat de parrainages d’élus dans le cadre de l’élection présidentielle.
Le président de l’association « Touche pas à ma constitution » a été arrêté, mardi 13 mars, au volant de sa voiture à Puteaux, dans les Hauts-de-Seine, et gardé dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE). Plus tôt dans la journée, un maire du Pas-de-Calais était venu déposer son parrainage pour la candidate du parti de « l’amour et de la liberté », Cindy Lee. Un parrainage que le riche chef d’entreprise avait promis de rémunérer à hauteur de 1352,50 €.
Par cette campagne de financement illégal de parrainages, Rachid Nekkaz entend « faire abolir le système des parrainages des élus qui favorise la corruption », comme le démontre son action. Il souhaitait favoriser la candidature de femmes et avait déjà déposé un parrainage pour Marine Le Pen, le 8 mars dernier.
Candidat à la présidentielle de 2007, M. Nekkaz n’avait pu se présenter faute de parrainages. Membre du Parti socialiste, il milite pour un changement de règle pour la présidentielle en passant d’un parrainage d’élus à un parrainage citoyens (100 000 signatures). En achetant ces signatures, il risque dix ans de prison et 15 000 euros d’amende.
L’homme n’en est pas à son premier coup d’éclat, il avait déjà promis de payer les amendes des femmes verbalisées en niqab, au moment du vote de la loi dite « anti-niqab ».
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Une femme en niqab condamnée à un stage de citoyenneté
La méthode Rachid Nekkaz, candidat aux présidentielles
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Par cette campagne de financement illégal de parrainages, Rachid Nekkaz entend « faire abolir le système des parrainages des élus qui favorise la corruption », comme le démontre son action. Il souhaitait favoriser la candidature de femmes et avait déjà déposé un parrainage pour Marine Le Pen, le 8 mars dernier.
Candidat à la présidentielle de 2007, M. Nekkaz n’avait pu se présenter faute de parrainages. Membre du Parti socialiste, il milite pour un changement de règle pour la présidentielle en passant d’un parrainage d’élus à un parrainage citoyens (100 000 signatures). En achetant ces signatures, il risque dix ans de prison et 15 000 euros d’amende.
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