La République centrafricaine perd l’un des ses éminents artisans de la paix. Oumar Kobine Layama, président du Conseil supérieur islamique de Centrafrique, est mort à Bangui samedi 28 novembre après un malaise à l’âge de 66 ans.
Le très respecté imam était l'un des fondateurs de la Plateforme des confessions religieuses de Centrafrique (PCRC) qui réunit depuis 2012 églises catholiques et protestantes ainsi que la communauté musulmane qu'il représentait. Le PCRC fut une organisation de médiation majeure au plus fort de la guerre civile qui déchira le pays en 2013. L'organisation a, par ailleurs, reçu le prix des droits de l'Homme de l'ONU en 2015 en hommage à son action pour la paix.
La guerre civile entre milices musulmanes et chrétiennes antibalaka a fait des milliers de morts et a forcé près du quart des 4,7 millions de Centrafricains à l'exil. Un accord de paix a été signé en février 2019 entre le gouvernement centrafricain du président Faustin-Archange Touadéra et plusieurs groupes armés centrafricains.
Personnalité particulièrement appréciée par une grande partie de la population, Oumar Kobine Layama était aussi très estimé par de nombreux membres de la classe politique centrafricaine. Le député et ancien Premier ministre, Martin Ziguélé, a salué la mémoire d'un « infatigable pèlerin de la paix ».
Pour le cardinal Dieudonné Nzapalaïnga, sous le choc de sa disparition, « un grand homme vient de nous quitter ». « C’est un baobab qui est tombé parce que cet homme est un érudit, un homme de sagesse, qui savait rassembler, qui avait la parole de l’unité dans la bouche, qui avait un respect et de l’estime pour l’autre », a déclaré à VOA Afrique l’archevêque de Bangui.
Oumar Kobine Lamaya a été enterré dimanche 29 novembre dans le cimetière musulman de Boeing. Il décède à quelques semaines des élections présidentielles et législatives qui se tiendront le 27 décembre prochain.
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En Centrafrique, un parti ambitionne de réunir chrétiens et musulmans
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