Il y a deux ans, Marine Le Pen comparait les prières des musulmans dans la rue à l’occupation de la France par l'Allemagne nazie. Des propos scandaleux qui ont fait l’objet d’une information judiciaire, puis, le 26 novembre 2012, d’une demande par le ministère de la Justice au président du Parlement européen de lever l’immunité parlementaire de l’eurodéputée.
Une « requête pour une main-levée parlementaire » a donc été transmise à Martin Schulz , le président du Parlement européen, par la juge d’instruction du tribunal de Lyon chargée de l’information judiciaire ouverte en janvier 2012, suite à une plainte pour « provocation à la discrimination, à la violence et à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur religion ». Plainte dans le cadre de laquelle le CCIF s'est porté partie civile.
En pleine course à la présidence du Front national, le 10 décembre 2010, durant un meeting à Lyon, Marine Le Pen avait déclaré, évoquant les « prières de rue » des musulmans dans certaines villes de France : « Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça, c’est une occupation du territoire. »
Ces propos absolument scandaleux avaient provoqué un tollé dans l’opinion publique et dans la classe politique.
Si la plainte du CCIF a déclenché l’information judiciaire, la demande de levée de l'immunité de Marine Le Pen par la magistrate du TGI de Lyon fait suite à un motif précis : la présidente du Front national a systématiquement refusé de se présenter aux convocations répétées en vue de sa mise en examen. Marine Le Pen invoquait alors le bénéfice de son immunité parlementaire pour se soustraire aux demandes de la justice. Un comportement qu’elle reproche pourtant sans cesse à ses pairs de la classe politique française.
Le CCIF, confiant dans le pouvoir de nos institutions, se réjouit de cette demande émanant de la Chancellerie et la soutient vigoureusement. En effet, l’aboutissement de cette requête permettra d’éclairer l’opinion sur les véritables desseins de Marine Le Pen et de faire la lumière sur l’idéologie frontiste qui constitue un danger pour notre société.
Une « requête pour une main-levée parlementaire » a donc été transmise à Martin Schulz , le président du Parlement européen, par la juge d’instruction du tribunal de Lyon chargée de l’information judiciaire ouverte en janvier 2012, suite à une plainte pour « provocation à la discrimination, à la violence et à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur religion ». Plainte dans le cadre de laquelle le CCIF s'est porté partie civile.
En pleine course à la présidence du Front national, le 10 décembre 2010, durant un meeting à Lyon, Marine Le Pen avait déclaré, évoquant les « prières de rue » des musulmans dans certaines villes de France : « Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça, c’est une occupation du territoire. »
Ces propos absolument scandaleux avaient provoqué un tollé dans l’opinion publique et dans la classe politique.
Si la plainte du CCIF a déclenché l’information judiciaire, la demande de levée de l'immunité de Marine Le Pen par la magistrate du TGI de Lyon fait suite à un motif précis : la présidente du Front national a systématiquement refusé de se présenter aux convocations répétées en vue de sa mise en examen. Marine Le Pen invoquait alors le bénéfice de son immunité parlementaire pour se soustraire aux demandes de la justice. Un comportement qu’elle reproche pourtant sans cesse à ses pairs de la classe politique française.
Le CCIF, confiant dans le pouvoir de nos institutions, se réjouit de cette demande émanant de la Chancellerie et la soutient vigoureusement. En effet, l’aboutissement de cette requête permettra d’éclairer l’opinion sur les véritables desseins de Marine Le Pen et de faire la lumière sur l’idéologie frontiste qui constitue un danger pour notre société.