Le Collectif conte l’islamophobie en France (CCIF) et « quinze citoyennes engagées » ont déposé une requête au tribunal administratif de Versailles au nom des mères voilées qui ont été interdites d’accès à la plage artificielle de Wissous, dans l’Essonne, le 5 juillet. L’audience aura lieu samedi 12 juillet à 10 heures.
« En est-on revenu au temps de l’apartheid ? Où certaines catégories de personnes n’ont pas accès aux mêmes lieux, aux mêmes services que les autres ? Est-ce normal que des enfants n’aient pas pu profiter des jeux comme les autres enfants parce que les convictions personnelles de leurs mamans indisposent le maire ? », s’interroge le CCIF dans un communiqué, qui s’est saisi de l’affaire après avoir été contacté par l'association musulmane wissoussienne Al Madina.
Deux femmes voilées, accompagnées de leurs enfants, avaient été refoulées de Wissous Plage au nom du règlement intérieur mis en place par le maire UMP de la ville, Richard Trinquer, et qui interdit l’accès à toute personne qui arbore « un signe religieux » distinctif. Une médiation a d’abord été entreprise, mais le maire n’est pas revenu sur sa décision, estimant qu’il appliquait la loi de 2004.
« Il est essentiel que ce type d'actions, a fortiori initiées par des élus de la République, soient dénoncées, mais aussi condamnées fermement par la justice » conclut le communiqué. Une première réponse est attendue samedi.
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