L'islam des caves est terminé
Admettant les chiffres de "La Croix" selon lequels, entre 2001 et 2006, le nombre de salles de prières musulmanes est passé de 1.555 à plus de 2.000, Didier Leschi fait remarquer que l'expansion de l'islam "pourrait d'ailleurs être beaucoup plus importante". "La France compte le même nombre de salles de prière que l'Allemagne, pour une population d'origine musulmane deux fois plus importante", fait-il remarquer.
"Nous sommes donc en phase de rattrapage intensif, et ces évolutions montrent que l'islam des caves est terminé, même si l'on a encore des soucis avec des salles ouvertes au pied des immeubles", poursuit-il, ajoutant que des efforts sont faits pour "fermer ces salles de prière lors des opérations de renouvellement urbain".
"On était il y a dix ans sur l'idée de 'mosquées-cathédrales', projets parfois pharaoniques qui avaient du mal à émerger; actuellement, on s'oriente plutôt vers un style de mosquées pavillonnaires", analyse-t-il.
"Nous sommes donc en phase de rattrapage intensif, et ces évolutions montrent que l'islam des caves est terminé, même si l'on a encore des soucis avec des salles ouvertes au pied des immeubles", poursuit-il, ajoutant que des efforts sont faits pour "fermer ces salles de prière lors des opérations de renouvellement urbain".
"On était il y a dix ans sur l'idée de 'mosquées-cathédrales', projets parfois pharaoniques qui avaient du mal à émerger; actuellement, on s'oriente plutôt vers un style de mosquées pavillonnaires", analyse-t-il.
Toute démarche communautariste ne génère pas en soi un problème d'ordre public
"La dérive sectaire qui nous préoccupe le plus concerne aujourd'hui l'islam salafiste, dont certaines branches peuvent encourager des jeunes au suicide meurtrier, en bombe humaine", reconnaît-il, avant d'ajouter: "rien à voir avec un Témoin de Jéhovah qui, par convention testamentaire, lègue à ce mouvement son appartement à sa mort".
"Toute démarche communautariste ne génère pas en soi un problème d'ordre public", martèle Didier Leschi, avant de souligner que "croire est un droit individuel qui peut se manifester de manière publique et que la République respecte"
"Toute démarche communautariste ne génère pas en soi un problème d'ordre public", martèle Didier Leschi, avant de souligner que "croire est un droit individuel qui peut se manifester de manière publique et que la République respecte"