François Hollande a reçu lundi 25 juin le Défenseur des droits, Dominique Baudis. Ce dernier a pu lui remettre le premier rapport annuel de l’institution. On y découvre sans surprise que l’origine ethnique est la première cause de discrimination invoquée (23,5 %) dans les réclamations enregistrées.
« Le président de la République a souligné l’importance qu’il attachait à ce que le Défenseur des droits, institution désormais pleinement opérationnelle, s’engage résolument dans la lutte pour l’égalité et contre les discriminations, la défense et la promotion des droits de l’enfant », a-t-on souligné à l’Elysée.
En effet, la nouvelle institution créée en juin 2011 regroupe notamment la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE), le Défenseur des enfants et le médiateur de la République. Cette création voulue par le président Nicolas Sarkozy, n'avait alors pas suscité le soutien du Parti socialiste.
La Commission nationale de déontologie de la sécurité fait également partie des prérogatives du Défenseur des droits qui note une hausse de plus de 100 % des saisines sur les questions ayant trait à la déontologie de la sécurité. Dominique Baudis a ainsi pu suivre plusieurs affaires de personnes décédées suite à des interpellations par des agents des forces de l’ordre. Sur ce sujet sensible, l’institution indique mener des réflexions sur les modalités des contrôles d’identité. Là encore, le facteur ethnique resurgit.
Le nouveau gouvernement travaille également sur cette problématique. Il avait indiqué, le mois dernier, qu’un texte était en préparation pour lutter contre les contrôles aux faciès, véritable phénomène en France.
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Dominique Baudis est le nouveau Défenseur des droits
La HALDE a signé son acte de décès
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