La Chine, accusée de détenir des centaines de milliers de Ouïghours dans des camps décrits par les autorités chinoises comme des « centres de formation professionnelle », est cette fois accusée d'extraire les enfants des familles issues de la minorité musulmane turcophone de leur environnement familiale et culturelle. Selon la BBC qui a recueilli des dizaines de témoignages en Turquie, des centaines d’enfants à travers la province du Xinjiang n’ont plus aucun contact avec leurs parents.
« Je ne sais pas qui s’occupe d’eux », raconte une mère, en montrant une photo de ses trois filles avec qui elle n’« a pas de contact du tout ». Une autre mère, tout en ravalant ses larmes après avoir montré la photo de ses trois fils et de sa fille, déclare avoir entendu dire qu’ils avaient été « emmenés dans un orphelinat », sans plus de précisions. Un père de famille, quant à lui, pense que ses enfants « ont été emmenés dans des camps d’éducation infantile ». Des pensionnats qui seraient destinés, selon les opposants à la Chine, à effacer l’identité culturelle et religieuse des enfants.
Selon le chercheur allemand Adrian Zenz qui a mené des investigations, le nombre de très jeunes enfants placés dans des pensionnats au Xinjiang a déplacé le demi-million. Des camps ont été agrandis, ce qui indique que les autorités s’équipent pour augmenter la capacité d’accueil des enfants.
Si les autorités soutiennent que les pensionnats contribuent au « maintien de la stabilité sociale et de la paix », Adrien Zenz estime qu’ils « offrent le contexte idéal pour une réingénierie culturelle durable des groupes minoritaires ».
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« Je ne sais pas qui s’occupe d’eux », raconte une mère, en montrant une photo de ses trois filles avec qui elle n’« a pas de contact du tout ». Une autre mère, tout en ravalant ses larmes après avoir montré la photo de ses trois fils et de sa fille, déclare avoir entendu dire qu’ils avaient été « emmenés dans un orphelinat », sans plus de précisions. Un père de famille, quant à lui, pense que ses enfants « ont été emmenés dans des camps d’éducation infantile ». Des pensionnats qui seraient destinés, selon les opposants à la Chine, à effacer l’identité culturelle et religieuse des enfants.
Selon le chercheur allemand Adrian Zenz qui a mené des investigations, le nombre de très jeunes enfants placés dans des pensionnats au Xinjiang a déplacé le demi-million. Des camps ont été agrandis, ce qui indique que les autorités s’équipent pour augmenter la capacité d’accueil des enfants.
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