La Chine a décidé de nouvelles restrictions à l’encontre de ses ressortissants musulmans qui souhaitent effectuer le grand pèlerinage à La Mecque. Le Département du travail du Parti communiste chinois (PCC) a publié, lundi 12 octobre, une notice intitulée « Mesures administratives pour les affaires islamiques du Hajj ».
Dans le cadre de ces nouvelles mesures, les pèlerins devront prouver leur patriotisme, leur respect des lois chinoises et leur volonté de lutter contre l’extrémisme religieux pour pouvoir obtenir le visa pour l'Arabie Saoudite.
Parmi les mesures restrictives rassemblées dans un texte de 42 articles paru lundi 12 octobre, figure l’interdiction d’organiser tout voyage à La Mecque en dehors de la très contrôlée Association Islamique de Chine, sous peine de poursuites judiciaires. Les volontaires au départ devront de fait soumettre leur candidature et s’inscrire auprès de l’administration des Affaires religieuses avant de préparer leur séjour.
En outre, tous les pèlerins devront être accompagnés, selon The Times par des fonctionnaires d’Etat en Arabie Saoudite et seront ainsi soumis à un contrôle strict. Les représentants de l’Etat s’assureront, par ailleurs, qu’aucune activité « illégale » ne sera organisée en marge du pèlerinage.
Ce règlement, qui devrait entrer en vigueur le 1er décembre 2020 selon le quotidien chinois Global Times, est le fruit d’une décision conjointe entre huit ministères et départements chinois : l’Administration d’État des Affaires religieuses, les ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Sécurité publique, le ministère de la Culture et du Tourisme, la Commission nationale de la Santé, l’Administration générale des douanes, l’Administration d’État pour la réglementation du marché et l’Administration de l’aviation civile. Quelque 11 000 Chinois ont accompli le hajj en 2019.
Lire aussi :
Hajj : des traceurs GPS au cou des pèlerins chinois partis à La Mecque
Chine : une nouvelle loi adoptée pour siniser l’islam
Chine : les mosquées sommées de hisser le drapeau national
Dans le cadre de ces nouvelles mesures, les pèlerins devront prouver leur patriotisme, leur respect des lois chinoises et leur volonté de lutter contre l’extrémisme religieux pour pouvoir obtenir le visa pour l'Arabie Saoudite.
Parmi les mesures restrictives rassemblées dans un texte de 42 articles paru lundi 12 octobre, figure l’interdiction d’organiser tout voyage à La Mecque en dehors de la très contrôlée Association Islamique de Chine, sous peine de poursuites judiciaires. Les volontaires au départ devront de fait soumettre leur candidature et s’inscrire auprès de l’administration des Affaires religieuses avant de préparer leur séjour.
En outre, tous les pèlerins devront être accompagnés, selon The Times par des fonctionnaires d’Etat en Arabie Saoudite et seront ainsi soumis à un contrôle strict. Les représentants de l’Etat s’assureront, par ailleurs, qu’aucune activité « illégale » ne sera organisée en marge du pèlerinage.
Ce règlement, qui devrait entrer en vigueur le 1er décembre 2020 selon le quotidien chinois Global Times, est le fruit d’une décision conjointe entre huit ministères et départements chinois : l’Administration d’État des Affaires religieuses, les ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Sécurité publique, le ministère de la Culture et du Tourisme, la Commission nationale de la Santé, l’Administration générale des douanes, l’Administration d’État pour la réglementation du marché et l’Administration de l’aviation civile. Quelque 11 000 Chinois ont accompli le hajj en 2019.
Lire aussi :
Hajj : des traceurs GPS au cou des pèlerins chinois partis à La Mecque
Chine : une nouvelle loi adoptée pour siniser l’islam
Chine : les mosquées sommées de hisser le drapeau national