François Hollande a annoncé, mardi 13 novembre, qu’il reconnaissait la Coalition nationale syrienne « comme la seule représentante du peuple syrien ».
« J'annonce ici que la France reconnaît la Coalition nationale syrienne comme la seule représentante du peuple syrien et donc comme le futur gouvernement provisoire de la Syrie démocratique permettant d’en terminer avec le régime de Bachar al Assad », a déclaré le chef de l'Etat lors de sa conférence de presse à l'Elysée.
« Il n'y aura d'intervention (en Syrie, ndlr) que si le Conseil de sécurité (de l'ONU) en décide. Aujourd'hui, il n'est pas dans cette disposition d'esprit », a fait savoir M. Hollande. « Partout où des zones libérées auront pu être constituées, elles devront être protégées », a par ailleurs souhaité le président français.
Sous la pression de la communauté internationale, les mouvements de l'opposition syrienne, réunis à Doha au Qatar, sont parvenus, dimanche 11 novembre, à un accord pour s'unir afin de former une nouvelle instance dirigeante de l'opposition, une coalition réunissant les forces révolutionnaires et l'opposition syrienne. Elle a réclamé un soutien financier de la part des pays européens pour l'aider à renverser le régime de Bachar al Assad.
Le Croissant-Rouge syrien estime à 2,5 millions le nombre de personnes déplacées en Syrie en raison des combats, rapporte le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Plus de 36 000 personnes sont mortes depuis le début du conflit en Syrie en mars 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
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