La Conférence pour les représentants des cultes en France a été inauguée mardi en présence des principaux responsables des cultes.
Les représentants des différents cultes de France se sont retrouvés, mardi 23 novembre, pour réfléchir ensemble à des sujets de société, dans un climat « d'écoute attentive et d'amitié ». Cette rencontre a été organisée discrètement au siège de la Fédération protestante de France (FPF).
Étaient présents deux responsables par culte, dont le pasteur Claude Baty, président de la FPF, le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France (CEF), le métropolite Emmanuel, président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, le grand rabbin de France Gilles Bernheim, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) et Olivier Wang-Genh, président de l’Union bouddhiste de France.
« D’habitude, nous ne nous retrouvons tous que sous les ors de la République, lors des vœux du président, ou bien sur convocation du ministre de l’intérieur », souligne le pasteur Claude Baty, l’un des principaux initiateurs du projet.
Étaient présents deux responsables par culte, dont le pasteur Claude Baty, président de la FPF, le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France (CEF), le métropolite Emmanuel, président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, le grand rabbin de France Gilles Bernheim, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) et Olivier Wang-Genh, président de l’Union bouddhiste de France.
« D’habitude, nous ne nous retrouvons tous que sous les ors de la République, lors des vœux du président, ou bien sur convocation du ministre de l’intérieur », souligne le pasteur Claude Baty, l’un des principaux initiateurs du projet.
Le dialogue, premier pas vers le respect
Après une première tentative − ratée − en janvier 2009, lors du raid israélien contre la bande de Gaza, qui a mis à mal les relations judéo-musulmanes, le pasteur Baty, alors président du Conseil d’Églises chrétiennes en France (CECEF), a décidé de relancer le projet cette année afin de favoriser une meilleure connaissance mutuelle.
L’objectif premier de la nouvelle Conférence des représentants des cultes en France (CRCF) est ainsi d’offrir une plate-forme d’échanges et de réflexion sur des sujets de société tels que la bioéthique, tout en rappelant d’emblée leur attachement au principe de laïcité. Le dialogue entre les parties pourra donner lieu à des prises de position communes.
« Celles et ceux qui prétendraient utiliser l'élan religieux dans un but de domination, ou pire de légitimation de la violence, le trahissent. Les religions doivent favoriser activement le dialogue dans le respect mutuel, en s’appuyant sur la liberté et la justice qui sont à la base du vivre-ensemble », déclarent les membres du CRCF dans un communiqué, entendant contribuer « à leur mesure, au développement d'un climat de confiance » en France
L’objectif premier de la nouvelle Conférence des représentants des cultes en France (CRCF) est ainsi d’offrir une plate-forme d’échanges et de réflexion sur des sujets de société tels que la bioéthique, tout en rappelant d’emblée leur attachement au principe de laïcité. Le dialogue entre les parties pourra donner lieu à des prises de position communes.
« Celles et ceux qui prétendraient utiliser l'élan religieux dans un but de domination, ou pire de légitimation de la violence, le trahissent. Les religions doivent favoriser activement le dialogue dans le respect mutuel, en s’appuyant sur la liberté et la justice qui sont à la base du vivre-ensemble », déclarent les membres du CRCF dans un communiqué, entendant contribuer « à leur mesure, au développement d'un climat de confiance » en France
Des rencontres régulières
« Notre intention n’est pas de former un lobby religieux. Du point de vue symbolique, il nous semble très important de montrer à nos coreligionnaires respectifs que leurs responsables se rencontrent, dialoguent, afin d’impulser un climat de confiance dans notre société », affirme Mohammed Moussaoui.
« On nous objecte souvent que le dialogue interreligieux ne sert pas. Au contraire, nous sommes convaincus que si nous refusions ce dialogue, ce serait pour nous une grave irresponsabilité, qui favoriserait toutes les radicalisations », ajoute Mgr Laurent Ulrich, vice-président de la CEF.
Les membres de la CRCF se sont mis d’accord pour se retrouver quatre fois par an, voire plus si des situations d’urgence l’imposent, chez les uns et les autres à tour de rôle. La prochaine rencontre devrait intervenir en février 2011.
« On nous objecte souvent que le dialogue interreligieux ne sert pas. Au contraire, nous sommes convaincus que si nous refusions ce dialogue, ce serait pour nous une grave irresponsabilité, qui favoriserait toutes les radicalisations », ajoute Mgr Laurent Ulrich, vice-président de la CEF.
Les membres de la CRCF se sont mis d’accord pour se retrouver quatre fois par an, voire plus si des situations d’urgence l’imposent, chez les uns et les autres à tour de rôle. La prochaine rencontre devrait intervenir en février 2011.
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