Présidée par le député communiste André Gérin, la mission d’information parlementaire sur le port du voile intégral s’est achevée ce mercredi 16 décembre sur les auditions de trois ministres du gouvernement : Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, Éric Besson, ministre de l’Immigration, de l’Intégration et de l'Identité nationale, et Xavier Darcos, ministre du Travail.
Encore une fois, M. Besson a su s’illustrer en approuvant une interdiction pure et simple de cet habit, considéré comme incompatible avec les valeurs républicaines, dans l’espace public. « Pour la délivrance des cartes de résidents de dix ans, je vais indiquer au préfet que le port du voile devra constituer un motif de rejet de la demande », a-t-il déclaré. En somme, toute femme portant le niqab comme son mari se verront refuser leur demande de naturalisation.
Comme lui, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale Jean-François Copé a réaffirmé, dans une tribune publiée dans Le Figaro, ce mercredi, sa volonté de voir une loi d’interdiction émerger en France. « Tous les spécialistes de l'islam nous l'ont confirmé : cette pratique n'est pas une prescription coranique. Elle est donc rejetée dans la plupart des pays musulmans. Il est donc absurde de rattacher cette question à un débat sur la laïcité ou la place de l'islam », a martelé le maire de Meaux.
Ce qui n’est pas pour plaire à ceux qui privilégient le dialogue avec les femmes concernées et leurs familles, à commencer par Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, ou encore l’islamologue Tariq Ramadan, qui a défendu sa position devant la commission début décembre.
À ce jour, quelque 1 900 femmes porteraient le voile intégral, dont 50 % en Ile-de-France. Deux sur trois sont françaises et un quart sont des converties. Pourtant, la commission, lancée le 1er juillet dernier, a véritablement transformé le port de la burqa – disons plutôt niqab – en un débat national alors que le phénomène reste marginal.
Alors, loi ou pas loi ? Les conclusions de la commission seront rendues fin janvier.
Lire aussi :
Tariq Ramadan face aux anti-burqa
Loi anti-foulard, loi anti-burqa, et après ?
Voile intégral : interdire, ne pas interdire ?
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Comme lui, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale Jean-François Copé a réaffirmé, dans une tribune publiée dans Le Figaro, ce mercredi, sa volonté de voir une loi d’interdiction émerger en France. « Tous les spécialistes de l'islam nous l'ont confirmé : cette pratique n'est pas une prescription coranique. Elle est donc rejetée dans la plupart des pays musulmans. Il est donc absurde de rattacher cette question à un débat sur la laïcité ou la place de l'islam », a martelé le maire de Meaux.
Ce qui n’est pas pour plaire à ceux qui privilégient le dialogue avec les femmes concernées et leurs familles, à commencer par Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, ou encore l’islamologue Tariq Ramadan, qui a défendu sa position devant la commission début décembre.
À ce jour, quelque 1 900 femmes porteraient le voile intégral, dont 50 % en Ile-de-France. Deux sur trois sont françaises et un quart sont des converties. Pourtant, la commission, lancée le 1er juillet dernier, a véritablement transformé le port de la burqa – disons plutôt niqab – en un débat national alors que le phénomène reste marginal.
Alors, loi ou pas loi ? Les conclusions de la commission seront rendues fin janvier.
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