François Hollande a reçu au palais de l’Elysée, jeudi 24 juillet, les ONG françaises actives à Gaza. « Elles lui ont fait part de la gravité de la situation, de l’ampleur des besoins humanitaires de la population civile palestinienne et de la difficulté par les humanitaires d’accéder aux victimes », indique un communiqué de la présidence.
Le chef de l’Etat, en présence du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, a annoncé le déblocage d’une aide de 11 millions d’euros du gouvernement pour faire face à l’urgence humanitaire. Sur ces 11 millions, huit seront versés à l'Autorité palestinienne, installée en Cisjordanie, et trois aux Nations unies et à des ONG. Il a également annoncé la création, via le ministère des Affaires Etrangères, d’un fonds dédié « qui permettra de mutualiser les moyens des collectivités territoriales qui souhaitent se mobiliser et de l’Etat, autour de projets significatifs pour venir en soutien aux populations ».
« Cette aide d’urgence s’inscrit dans le cadre d’un engagement constant de la France aux côtés de l’Autorité palestinienne », conclut l’Elysée. Cette déclaration n’est pas pour oublier le soutien du président à Israël au début de son offensive. Toutefois, avec plus de 700 morts et plus de 3 300 blessés au compteur, l’heure est à l’urgence humanitaire.
Ont notamment participé à cette réunion le Comité international de la Croix-Rouge (CICR),, la Croix rouge française, Médecins du Monde, Médecins sans Frontières (MSF), Première Urgence – Aide Médicale Internationale, Secours Islamique France, Handicap International, ACTED, le Secours populaire français ou encore la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine.
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