Yahya Jammeh, président de la Gambie.
Les Rohingyas de Birmanie, un peuple mal-aimé en Asie. Alors que cette minorité musulmane est la cible de graves violences en Birmanie où ses membres sont déclarés apatrides, le Bengladesh et la Thaïlande se refusent à fournir l’aide nécessaire aux réfugiés. Les Rohingyas, qui dérivent par milliers en mer, n’ont obtenu que difficilement l’aide de la Malaisie et de l’Indonésie.
La Gambie s'est déclarée le 20 mai prête à accueillir les Rohingyas. Son gouvernement a invité les pays d'Asie du Sud-Est à envoyer vers les côtes gambiennes les migrants qu'ils refoulent, en se disant prêt à construire pour eux des camps de réfugiés dès lors que la communauté internationale veut bien l'y aider.
La Gambie « note avec une vive préoccupation les conditions inhumaines des Rohingyas de Myanmar (Birmanie), particulièrement ceux identifiés comme des boat people, qui dérivent actuellement en mer au large des côtes de la Malaisie et de l'Indonésie », rapporte Le Figaro. La généreuse offre de ce pays d'Afrique de l'Ouest, à majorité musulmane, a surpris de par son positionnement géographique. La Gambie, frontalière avec le Sénégal, est située sur la côté atlantique. Elle fait preuve d'une solidarité exemplaire en faveur d'un peuple présenté par l'ONU comme le plus persécuté au monde.
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