Embarquée dans la polémique qui secoue la Grande Mosquée de Toulouse et son imam Mohamed Tataï depuis fin juin, la Grande Mosquée de Paris (GMP) tient à clarifier sa position face aux « malentendus » nés après son entretien avec l’imam début juillet. La polémique a en effet pris une ampleur telle que la GMP est visée par une plainte pour « incitation à la haine des juifs ».
« Nous tenons à réaffirmer notre condamnation ferme et sans équivoque des termes utilisés par cet imam lors de son prêche tenu en décembre 2017 en sa mosquée d’Empalot à Toulouse inaugurée le 23 juin 2018 », indique-t-elle dans un communiqué en date du jeudi 12 juillet.
« Nous condamnons très fermement ses propos relatifs à un hadith rapporté par un auteur traditionniste (Abou Huraira) lui-même rejeté par la dynastie musulmane des Omeyyades (680/750). Un hadith qui n’avait pas lieu d’être exhumé de son oubli », indique-t-elle, rappelant à nouveau que Mohamed Tataï n’est pas membre de la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (FNGMP).
L’imam, qui a eu le soutien du ministre algérien des Affaires religieuses, a été « convoqué par nous-même à Paris, lundi 2 juillet, aux seuls fins de lui signifier notre totale désapprobation et notre condamnation. Nous lui avons fortement recommandé de présenter ses excuses aux autorités religieuses du judaïsme toulousain et de les rencontrer dans un esprit de paix », appuie-t-elle.
« Cette occasion malheureuse nous amène à rappeler à tous les imams de France d’être vigilants sur tous propos qui porteraient atteinte à toute religion et à toute croyance et qui seraient contraires aux valeurs de tolérance et de paix prônées par l'islam », conclut la Grande Mosquée de Paris.
La LICRA et l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont annoncé vouloir porter plainte contre la Grande Mosquée de Toulouse dès que l'affaire a éclaté.
Lire aussi :
Le ministre algérien des Affaires religieuses au secours de l’imam de la mosquée de Toulouse
Le CRIF rompt ses relations avec l'imam de la Grande Mosquée de Toulouse
L’imam de Toulouse s'excuse auprès des juifs de France pour « l’interprétation décontextualisée de ses propos »
Une enquête ouverte sur l'imam de Grande Mosquée de Toulouse, accusé de prêcher la haine contre les juifs
« Nous tenons à réaffirmer notre condamnation ferme et sans équivoque des termes utilisés par cet imam lors de son prêche tenu en décembre 2017 en sa mosquée d’Empalot à Toulouse inaugurée le 23 juin 2018 », indique-t-elle dans un communiqué en date du jeudi 12 juillet.
« Nous condamnons très fermement ses propos relatifs à un hadith rapporté par un auteur traditionniste (Abou Huraira) lui-même rejeté par la dynastie musulmane des Omeyyades (680/750). Un hadith qui n’avait pas lieu d’être exhumé de son oubli », indique-t-elle, rappelant à nouveau que Mohamed Tataï n’est pas membre de la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (FNGMP).
L’imam, qui a eu le soutien du ministre algérien des Affaires religieuses, a été « convoqué par nous-même à Paris, lundi 2 juillet, aux seuls fins de lui signifier notre totale désapprobation et notre condamnation. Nous lui avons fortement recommandé de présenter ses excuses aux autorités religieuses du judaïsme toulousain et de les rencontrer dans un esprit de paix », appuie-t-elle.
« Cette occasion malheureuse nous amène à rappeler à tous les imams de France d’être vigilants sur tous propos qui porteraient atteinte à toute religion et à toute croyance et qui seraient contraires aux valeurs de tolérance et de paix prônées par l'islam », conclut la Grande Mosquée de Paris.
La LICRA et l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont annoncé vouloir porter plainte contre la Grande Mosquée de Toulouse dès que l'affaire a éclaté.
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