L’Institut Al-Ghazali de la Grande Mosquée de Paris a annoncé, jeudi 8 avril, quelques jours avant le mois du Ramadan, le lancement au mois de mai d’un nouveau certificat de la finance islamique destiné au grand public.
La finance islamique est un compartiment de la finance éthique. Elle recouvre l’ensemble des transactions et produits financiers conformes à l’éthique islamique, qui repose sur cinq piliers : l’interdiction de l’intérêt ; l’adossement exclusif à l’économie réelle et tangible ; l’exclusion de certains secteurs d’investissement jugés nocifs à la vie humaine tels que par exemple le tabac, l’alcool, la pornographie et les jeux d’argent ; la prohibition de la spéculation hasardeuse et de la réalisation d’investissements aléatoires et incertains ; et enfin, la redistribution sociale et solidaire.
Dans le monde, l’industrie financière islamique a connu une croissance de 525,75 % entre 2006 et 2019, passant de 462 milliards en 2006 à 2429 milliards de dollars d’actifs en 2019.
La finance islamique est un compartiment de la finance éthique. Elle recouvre l’ensemble des transactions et produits financiers conformes à l’éthique islamique, qui repose sur cinq piliers : l’interdiction de l’intérêt ; l’adossement exclusif à l’économie réelle et tangible ; l’exclusion de certains secteurs d’investissement jugés nocifs à la vie humaine tels que par exemple le tabac, l’alcool, la pornographie et les jeux d’argent ; la prohibition de la spéculation hasardeuse et de la réalisation d’investissements aléatoires et incertains ; et enfin, la redistribution sociale et solidaire.
Dans le monde, l’industrie financière islamique a connu une croissance de 525,75 % entre 2006 et 2019, passant de 462 milliards en 2006 à 2429 milliards de dollars d’actifs en 2019.
Un essor possible en France
L’Institut Al-Ghazali, en collaboration avec la Société Eltexys, société de conseils spécialisée en finance islamique et disposant d’un réseau d’experts internationaux, ont conçu un programme de formation ayant pour objectif d’initier le grand public aux principes, aux enjeux et aux opportunités de cette forme de finance éthique.
La France possède, en effet, la plus importante population musulmane d’Europe qui comptait, d’après le Pew Research Center 5,72 millions de personnes en 2016 et devrait représenter 12,5 % de la population française en 2050. La France compte plus de citoyens musulmans que huit membres de la Ligue arabe : Palestine, Oman, Mauritanie, Koweït, Qatar, Bahreïn, Djibouti, et Comores. Avec de telles données démographiques, il est probable que la finance islamique puisse connaitre en France un bel essor malgré un climat anxiogène autour de la question de la place de l’islam au sein de la société française.
La France possède, en effet, la plus importante population musulmane d’Europe qui comptait, d’après le Pew Research Center 5,72 millions de personnes en 2016 et devrait représenter 12,5 % de la population française en 2050. La France compte plus de citoyens musulmans que huit membres de la Ligue arabe : Palestine, Oman, Mauritanie, Koweït, Qatar, Bahreïn, Djibouti, et Comores. Avec de telles données démographiques, il est probable que la finance islamique puisse connaitre en France un bel essor malgré un climat anxiogène autour de la question de la place de l’islam au sein de la société française.
Une formation courte et certifiante
Les musulmans de France sensibles à l’interdiction de l’intérêt ne resteront certainement pas indéfiniment en marge de l’accès au crédit et de l’épargne en raison de leurs croyances religieuses. Ils chercheront à avoir accès au financement de leurs entreprises et de leur accession à la propriété immobilière dans le respect de leurs convictions, à l’instar de ce qui est actuellement disponible dans d’autres pays européens tels que l’Allemagne ou encore le Royaume-Uni. C’est sans doute pour l’ensemble de ces motifs que la Banque centrale européenne indiquait dès 2013, dans un rapport consacré à la finance islamique en Europe, que celle-ci semblait avoir un bon potentiel à développer en France.
Dans notre pays, la finance islamique continue d’offrir des opportunités considérables. À titre d’exemple de cette vitalité du marché français, on peut citer le lancement récent de la mutuelle Takaful Sakina Funérailles destinée à financer le rapatriement des corps vers le pays d’origine de ses adhérents y compris ceux décédés du Covid-19.
Le nouveau certificat lancé par la Grande Mosquée de Paris vient compléter l’offre de formation existante en France avec le MBA en finance islamique de Financia Business School, inauguré en janvier 2021. Il se présente sous la forme de quatre modules : droit musulman des affaires ; Banque et Assurance Islamique (Takaful) ; Finance désintermédiée (fonds, sukuk) ; et enfin finance sociale et solidaire et innovations technologiques en finance éthique. La formation, qui débutera samedi 22 mai, s’étalera sur une durée de 42 heures et sera proposée sous forme de cours le week-end, auxquels viendront s’ajouter des séminaires réalisés en partenariat avec des institutions financières nationales et internationales.
Dans notre pays, la finance islamique continue d’offrir des opportunités considérables. À titre d’exemple de cette vitalité du marché français, on peut citer le lancement récent de la mutuelle Takaful Sakina Funérailles destinée à financer le rapatriement des corps vers le pays d’origine de ses adhérents y compris ceux décédés du Covid-19.
Le nouveau certificat lancé par la Grande Mosquée de Paris vient compléter l’offre de formation existante en France avec le MBA en finance islamique de Financia Business School, inauguré en janvier 2021. Il se présente sous la forme de quatre modules : droit musulman des affaires ; Banque et Assurance Islamique (Takaful) ; Finance désintermédiée (fonds, sukuk) ; et enfin finance sociale et solidaire et innovations technologiques en finance éthique. La formation, qui débutera samedi 22 mai, s’étalera sur une durée de 42 heures et sera proposée sous forme de cours le week-end, auxquels viendront s’ajouter des séminaires réalisés en partenariat avec des institutions financières nationales et internationales.