Le sommet de la femme arabe a été inauguré ce dimanche par la reine de Rania de Jordanie qui a appelé à donner un nouveau statut à la femme arabe. Les quatre Premières dames participant aux travaux du Sommet, représentantes de la Jordanie, du Liban, du Soudan, et du Maroc ; ainsi que les délégations de 18 pays arabes ont présenté la situation difficile des femmes dans leurs pays comme le confirme le programme des Nations unies pour le Développement (PNUD)
Exclusion de la femme
L’Islam a été amené à endosser seul la responsabilité de la situation actuelle de la femme dans les pays arabes et musulmans. Le monde occidental pris par un trop plein de confusion a assimilé le manque de droits et l’accès limité à l’éducation résultant de la religion. Nous ne pouvons que déplorer les comportements sociaux et pratiques culturelles de certains pays musulmans réclamant leurs agissements hérités des valeurs islamiques en pratiquant à outrance les sanctions de manière bien inégale entre l’homme et la femme. Beaucoup d’interrogations légitimes ont suscité de nombreux débat sur la scène occidental quant à la place de la femme dans les sociétés islamique. Le rapport du développement humain dans les pays arabes publié par le PNUD fait état d’une flagrante inégalité entre les hommes et les femmes, la moitié d’entre elles sont illettrées. Ce qui résulte du faible accès à l’éducation. Mme Suzanne Mubarak a souligné l’inégalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
Les premières dames : porte-voix des opprimées
Mme Lahoud à dénoncé la colonisation des territoires palestiniens ainsi que les préparatifs de guerre contre l’Irak : « Israël, qui poursuit ses agressions contre le peuple palestinien, maintient l’occupation de nos territoires et nous prive de nos ressources hydrauliques, alors qu’une grande puissance menace l’Irak et l’ensemble de la région arabe » Le général Lahoud à la tête du Liban a adressé un message à l’assemblé : « Du Liban, où la femme a toujours occupé la place de partenaire privilégiée, je rends hommage à toute femme arabe qui lutte pour la dignité de sa nation ; et spécialement à la femme palestinienne qui résiste à l’occupation et aux agressions criminelles d’Israël, ainsi qu’à la femme irakienne, dont l’embargo imposé contre son pays ne fait que raffermir la détermination »,
L’exclusion de la sphère sociale des femmes dans les pays arabes a sans doute donné des raisons au monde de critiquer et dénoncer tout un cadre culturel. Le sommet de la femme a donc pour difficile tâche de rétablir et semer « la bonne graine qui ne germera probablement qu’après plusieurs générations »