Présentation de l'éditeur
Pourquoi faire quinze cents kilomètres à pied, d’Aix-en-Provence jusqu’à Paris ? Pour revendiquer les droits les plus élémentaires de tout être humain, pour ne pas céder à la violence, pour être enfin entendu des pouvoirs publics et de la masse des Français.
Dans “ce pays étranger qui est le plus le sien”, Bouzid, que le destin a doublement marqué – en le faisant vivre en France, et d’une vie à la fois aventureuse et dramatique –, a marché en cet automne 1983, avec d’autres jeunes issus de l’immigration, “pour l’égalité et contre le racisme”.
Cette marche a connu une arrivée triomphale et bouleversante à Paris, où elle a été accueillie par une manifestation de 100 000 personnes. Et malgré les manœuvres politiciennes qui ont aussitôt cherché à la récupérer ou à la contourner, elle est restée dans la mémoire de toute une génération d’enfants d’immigrés comme un moment charnière de leur histoire.
Le carnet de route de Bouzid, qui fut le plus souvent le porte-parole des marcheurs au terme des étapes, est un cri éperdu. Celui de ces jeunes qui n’ont cessé jusqu’à nos jours, trente ans plus tard, d’être marginalisés socialement et culturellement, puis stigmatisés comme d’étranges étrangers.
Dans “ce pays étranger qui est le plus le sien”, Bouzid, que le destin a doublement marqué – en le faisant vivre en France, et d’une vie à la fois aventureuse et dramatique –, a marché en cet automne 1983, avec d’autres jeunes issus de l’immigration, “pour l’égalité et contre le racisme”.
Cette marche a connu une arrivée triomphale et bouleversante à Paris, où elle a été accueillie par une manifestation de 100 000 personnes. Et malgré les manœuvres politiciennes qui ont aussitôt cherché à la récupérer ou à la contourner, elle est restée dans la mémoire de toute une génération d’enfants d’immigrés comme un moment charnière de leur histoire.
Le carnet de route de Bouzid, qui fut le plus souvent le porte-parole des marcheurs au terme des étapes, est un cri éperdu. Celui de ces jeunes qui n’ont cessé jusqu’à nos jours, trente ans plus tard, d’être marginalisés socialement et culturellement, puis stigmatisés comme d’étranges étrangers.
L'auteur
Bouzid Kara, 55 ans, « marcheur permanent », a reçu en 1984 le prix de l’Amitié franco-arabe pour La Marche.
Avec 41 photographies de Farid L’Haoua, « marcheur », auteur également de la photographie de couverture.
Avec 41 photographies de Farid L’Haoua, « marcheur », auteur également de la photographie de couverture.
Bouzid, La Marche, Les carnets d'un « marcheur », Actes Sud et Sindbad, décembre 2013, 152 pages, 15,50 €.
Lire notre dossier spécial sur la Marche contre le racisme ici
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