Des milliers de Palestiniens se sont rassemblés, mercredi 15 mai, dans plusieurs villes de Cisjordanie occupée et de la bande de Gaza, pour commémorer la Nakba, la catastrophe en arabe que fut l’exil forcé de 800 000 Palestiniens de leurs terres et la création de l’État d’Israël en 1948.
Cette année marque le 65e anniversaire de la Nakba, célébrée tous les 15 mai. 65 ans après, aucune perspective d’une paix juste et durable n’est en vue pour les Palestiniens.
Selon l'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés (UNRWA), les réfugiés palestiniens sont aujourd’hui au nombre de 5,3 millions, répartis entre la Cisjordanie, la bande de Gaza, le Liban, la Jordanie et la Syrie. Mais leur droit au retour, une des principales revendications des Palestiniens, leur est toujours refusé par Israël et ses alliés.
De nombreuses manifestations de commémoration ont lieu dans le monde, y compris en France. L’Union générale des étudiants de Palestine (GUPS) appelle à un rassemblement, samedi 18 mai, à la place de l’Opéra à Paris.
La Nakba « n’est pas juste une période révolue, c’est une entreprise systématique de déracinement des Palestiniens de leur terre et de répression pour les priver de toute expression politique propre », indique l'organisation dans un communiqué signé par une quarantaine d’associations.
« Plusieurs générations se sont succédées, mais la mémoire palestinienne n’en reste pas moins vive, et la jeunesse palestinienne est aujourd’hui marquée dans sa chair et dans son sang par un désir de résistance, de retour et de libération », conclut le communiqué.
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