Après moult réflexions, le ministre norvégien de la Justice Knut Storberget a décidé, vendredi 20 février, d'enterrer le projet très controversé d'autoriser le foulard islamique dans la police.
« Nous avons décidé aujourd'hui de ne pas poursuivre la proposition. C'est un dossier très difficile », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, selon l'agence NTB.
Le gouvernement de centre-gauche avait décidé le 4 février dernier d'autoriser les femmes policiers à porter le voile afin de favoriser le recrutement de musulmanes. Dans un avis sur lequel le gouvernement s'est appuyé, la Direction générale de la police s’était déclarée favorable à cette autorisation : « Nous estimons que la nécessité de pouvoir recruter largement et de façonner une police qui reflète toutes les couches de la société, indépendamment des convictions et de l’ethnicité, doit prévaloir sur l’exigence de neutralité de l’uniforme » avait estimé Ingelin Killengreen, directrice de la police.
La décision avait provoqué un mini-tollé. La droite populiste, principal parti d'opposition, avait dénoncé « l'islamisation progressive » du pays scandinave et le syndicat Politiets Fellesforbund avait exprimé son hostilité, répétant son attachement au principe de la neutralité de l'uniforme.
Face aux critiques, le gouvernement avait annoncé le 11 février une nouvelle réflexion sur le sujet.
« Nous avons sondé les gens, nous avons eu des discussions sérieuses avec les différents partis du parlement », a expliqué Knut Storberget pour justifier sa décision.
Il a toutefois ajouté que le gouvernement poursuivrait ses efforts pour recruter davantage les personnes issues de l'immigration au sein de la police. « Ceci est très important », a-t-il estimé.
Voir aussi : Norvège : les policières pourront porter le foulard
« Nous avons décidé aujourd'hui de ne pas poursuivre la proposition. C'est un dossier très difficile », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, selon l'agence NTB.
Le gouvernement de centre-gauche avait décidé le 4 février dernier d'autoriser les femmes policiers à porter le voile afin de favoriser le recrutement de musulmanes. Dans un avis sur lequel le gouvernement s'est appuyé, la Direction générale de la police s’était déclarée favorable à cette autorisation : « Nous estimons que la nécessité de pouvoir recruter largement et de façonner une police qui reflète toutes les couches de la société, indépendamment des convictions et de l’ethnicité, doit prévaloir sur l’exigence de neutralité de l’uniforme » avait estimé Ingelin Killengreen, directrice de la police.
La décision avait provoqué un mini-tollé. La droite populiste, principal parti d'opposition, avait dénoncé « l'islamisation progressive » du pays scandinave et le syndicat Politiets Fellesforbund avait exprimé son hostilité, répétant son attachement au principe de la neutralité de l'uniforme.
Face aux critiques, le gouvernement avait annoncé le 11 février une nouvelle réflexion sur le sujet.
« Nous avons sondé les gens, nous avons eu des discussions sérieuses avec les différents partis du parlement », a expliqué Knut Storberget pour justifier sa décision.
Il a toutefois ajouté que le gouvernement poursuivrait ses efforts pour recruter davantage les personnes issues de l'immigration au sein de la police. « Ceci est très important », a-t-il estimé.
Voir aussi : Norvège : les policières pourront porter le foulard