Dmitri Medvedev, le président russe
Alors qu'Européens et Américains haussent le ton afin que la Russie retirent ses troupes de Géorgie, le président russe Dmitri Medvedev a promis dimanche à son homologue français Nicolas Sarkozy que ce retrait serait effectif à compter de "lundi 18 août en milieu de journée". Une promesse que la secrétaire d'Etat américaine Condoleeza Rice espère qu'elle sera "cette fois-ci" tenue.
Samedi 16 août, un accord de cessez-le-feu avait pourtant été signé, mais selon le gouvernement géorgien, les troupes russes renforçaient leurs positions autour de la capitale Tbilissi le lendemain dimanche. Le même jour, le chef du Kremlin promettait à Nicolas Sarkozy "le retrait du contingent militaire envoyé en renfort aux forces de maintien de la paix russes à la suite de l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud".
Dans une tribune publiée par le quotidien Le Figaro ce lundi, le président français Nicolas Sarkozy estime que le "retrait doit être effectué sans délai. Ce point n'est pas négociable à mes yeux. Il doit concerner toutes les forces russes qui sont entrées en Géorgie depuis le 7 août. Si cette clause de l'accord de cessez-le-feu n'était pas appliquée rapidement et totalement, je serais amené à convoquer un Conseil européen extraordinaire pour décider des conséquences à en tirer."
Samedi 16 août, un accord de cessez-le-feu avait pourtant été signé, mais selon le gouvernement géorgien, les troupes russes renforçaient leurs positions autour de la capitale Tbilissi le lendemain dimanche. Le même jour, le chef du Kremlin promettait à Nicolas Sarkozy "le retrait du contingent militaire envoyé en renfort aux forces de maintien de la paix russes à la suite de l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud".
Dans une tribune publiée par le quotidien Le Figaro ce lundi, le président français Nicolas Sarkozy estime que le "retrait doit être effectué sans délai. Ce point n'est pas négociable à mes yeux. Il doit concerner toutes les forces russes qui sont entrées en Géorgie depuis le 7 août. Si cette clause de l'accord de cessez-le-feu n'était pas appliquée rapidement et totalement, je serais amené à convoquer un Conseil européen extraordinaire pour décider des conséquences à en tirer."