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La Turquie mal vue aux portes de l'UE

Rédigé par Dramé Ibrahima | Mercredi 21 Juillet 2004 à 00:00

Le président français Jacques Chirac a de nouveau apporté son soutien à la Turquie pour son entrée dans l'Union Européenne. En visite de trois jours dans la capital française, le premier ministre turque Recep Tayyip Erdogan effectue une visite officielle en France pour défendre l'adhésion de son pays à L'Union Européenne. Après des discussions avec le président français et un déjeuner à l'Elysée, il s'est montré satisfait de la position du président de la république. Berlin, Madrid, comme Londres, soutiennent Ankara; la France fortement divisée politiquement sur la question reste le dernier gros verrous. A l'occasion de cette visite, plusieurs associations de défense de la cause arménienne à Paris et à Marseille sont venus dénoncer une Turquie 'génocidaire' et 'négationniste'



Le président français Jacques Chirac a de nouveau apporté son soutien à la Turquie pour son entrée dans l'Union Européenne. En visite de trois jours dans la capital française, le premier ministre turque Recep Tayyip Erdogan effectue une visite officielle en France pour défendre l'adhésion de son pays à L'Union Européenne. Après des discussions avec le président français et un déjeuner à l'Elysée, il s'est montré satisfait de la position du président de la république. Berlin, Madrid, comme Londres, soutiennent Ankara; la France fortement divisée politiquement sur la question reste le dernier gros verrous. A l'occasion de cette visite, plusieurs associations de défense de la cause arménienne à Paris et à Marseille sont venus dénoncer une Turquie 'génocidaire' et 'négationniste'

 

La Turquie se défend

En opposition avec son parti, l'UMP, Jacques Chirac est favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Europe, il qualifie l'entrée du pays dans l'Europe de «souhaitable dès que possible», a rapporté l'Elysée dans un communiqué. «La Turquie a fait des progrès considérables. Elle doit poursuivre et intensifier la mise en œuvre des réformes démocratiques et économiques» poursuit le texte. Le président français a encourager la Turquie à poursuivre dans le processus démocratique déja engagé. Beaucoup critiqué sur le terrain de la démocratie, le premier ministre turque répond 'la performance de notre gouvernement au niveau des droits de l'homme est trés claire, (...) il y a une tolérance zéro face à la torture dans notre pays, à ce niveau là nous avons un suivi trés sérieux qui est fait directement par le gouvernement (...) et il ne peut y avoir aucune tolérance dans ce domaine et notre détermination va se poursuivre exactement au même niveau.'

La question arménienne

Une grande partie de la classe politique française attend de la part de la Turquie la reconnaissance du génocide arménien. Le premier ministre turque a affrimé mardi que la reconnaissance par la Turquie d'un génocide arménien ne figurait pas pami les critères d'adhésion à l'UE et il a renvoyé cette question 'aux historiens'. 'Par rapport à ce sujet, nous l'avons dit à plusieurs reprises, la Turquie n'a pas de problème de cette nature. Nous disons la chose suivante: tous cela sont des choses qui se sont passé dans le passé; laissons les historiens s'occuper de ces problèmes, se ne sont plus les questions d'aujourd'hui' a-t-il affirmé au journal de France 2. 'Nous ne voulons pas nous occuper de la partie vide du verre, nous voulons nous occuper de la partie pleine du verre, c'est sa notre conception politique' Il a tenu à préciser que le conseil européen du 17 décembre ne ferait qu''approuver le début d'un processus de négociation'. 'Nous ne savons pas combien va durer ce processus, c'est une période qui nous permettra de combler toutes nos lacunes', a-t-il insisté.

Manifestations.

Suite à l'appel de deux association: la FRA Dachnaktsoutioun et l’ADL Ramgavar, se sont plus de 2000 personnes qui se sont réunies à Paris près du Trocadéro. Le comité de défense de la cause arménienne dénonce toutes négociations entre Paris et Ankara 'Nous ne pouvons accepter qu’une Turquie génocidaire et négationniste puisse prétendre adhérer à une Europe de la mémoire et des Droits de l’Homme. Nous ne pouvons admettre que le Premier Ministre turc vienne se livrer sous nos yeux à une campagne de désinformation et de relations publiques, relayée par quelques média complaisants'