Gérald Darmanin a annoncé, jeudi 24 février, qu’il va demander la dissolution de deux associations pro-palestiniennes. Le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il vise le Collectif Palestine Vaincra et le Comité Action Palestine. Basé à Toulouse, le premier est accusé d'appel « à la haine, à la discrimination et à la violence », rapporte France Bleu. « Sous couvert de défendre la cause palestinienne », ce groupe « cultive le sentiment d'oppression des peuples musulmans (...) dans l'objectif de diffuser l'idée d'une islamophobie à l'échelle internationale ». Le ministère lui reproche également d'appeler « à la discrimination et à la haine envers Israël et les Israéliens », notamment à travers des campagnes de boycott.
Le Comité Action Palestine se voit, quant à lui, reprocher de « relayer les communiqués » et de « rendre compte de l’activité d’organisations terroristes palestiniennes, notamment le Hamas, le Mouvement du Jihad islamique en Palestine et le Hezbollah ». Basé à Bordeaux, l’organisation affirme dans sa charte, « son soutien à toutes les organisations en lutte contre Israël, y compris quand elles font usage de la violence ou de méthodes terroristes », souligne le ministre.
« Cette décision scandaleuse est le résultat d’un acharnement et d’une campagne de diffamation menée par l’extrême droite israélienne et ses relais en France contre le collectif alors que nous menons un travail de solidarité avec le peuple palestinien contre le colonialisme, le racisme et l’apartheid », a réagi le Collectif Palestine Vaincra, qui a lancé une pétition de soutien sur Change.
A moins de deux mois de l’élection présidentielle, on peut douter que le hasard fasse si bien les choses pour les soutiens au gouvernement israélien. Le jour même de l'annonce de Gérald Darmanin, Jean Castex, qui représentait le président de la République au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), a en effet affirmé que « Jérusalem est la capitale éternelle du peuple juif » et a réfuté en bloc les accusations d'apartheid soutenues dernièrement par Amnesty International.
Le Comité Action Palestine se voit, quant à lui, reprocher de « relayer les communiqués » et de « rendre compte de l’activité d’organisations terroristes palestiniennes, notamment le Hamas, le Mouvement du Jihad islamique en Palestine et le Hezbollah ». Basé à Bordeaux, l’organisation affirme dans sa charte, « son soutien à toutes les organisations en lutte contre Israël, y compris quand elles font usage de la violence ou de méthodes terroristes », souligne le ministre.
« Cette décision scandaleuse est le résultat d’un acharnement et d’une campagne de diffamation menée par l’extrême droite israélienne et ses relais en France contre le collectif alors que nous menons un travail de solidarité avec le peuple palestinien contre le colonialisme, le racisme et l’apartheid », a réagi le Collectif Palestine Vaincra, qui a lancé une pétition de soutien sur Change.
A moins de deux mois de l’élection présidentielle, on peut douter que le hasard fasse si bien les choses pour les soutiens au gouvernement israélien. Le jour même de l'annonce de Gérald Darmanin, Jean Castex, qui représentait le président de la République au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), a en effet affirmé que « Jérusalem est la capitale éternelle du peuple juif » et a réfuté en bloc les accusations d'apartheid soutenues dernièrement par Amnesty International.
L'ONG, pour sa part, a déploré, jeudi 24 février, que son enquête « fruit d’un travail de recherches de plusieurs années », soit « caricaturée » et « notre impartialité remise en doute ». « Nous critiquons les politiques du gouvernement israélien qui sont contraires aux droits humains, pas la population israélienne ni le peuple juif », a fait savoir dans un billet explicatif Jean-Claude Samouiller, le vice-président d’Amnesty. « En tant qu’État, Israël est tenu de respecter toutes ses obligations découlant du droit international. À ce titre, il se doit de démanteler ce système d’apartheid. »
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