A quelques jours du premier tour des élections législatives, le Groupe union défense (GUD) et trois autres structures d'ultradroite basées à Lyon ont été dissous en Conseil des ministres, a annoncé la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, mercredi 26 juin.
Le GUD est un syndicat étudiant d'ultradroite créé dans les années 1970 et connu pour ses actions violentes. Les trois autres structures dissoutes sont des « groupements de fait » : Les Remparts, La Traboule et Top Sport Rhône.
Une semaine plus tôt, Gérald Darmanin, avait fait savoir qu'il comptait proposer la dissolution du GUD, qualifié de « groupe d'ultradroite très ami » avec « les dirigeants du Rassemblement national ». « Ce sont des gens qui pensent qu'il y a une suprématie blanche, qui portent des propos antisémites extrêmement graves », avait exposé le ministre de l'Intérieur, précisant travailler sur ce dossier depuis « neuf mois ».
Cette annonce intervient alors qu'un leader du GUD a été condamné, lundi 24 juin, à une amende de 1 440 euros par le tribunal correctionnel de Paris pour menace de mort et injure publique en raison de l’origine, de la race ou de la religion après des publications sur les réseaux sociaux en marge de l’affaire Crépol. Gabriel Loustau, qui a déjà été condamné à six mois de prison avec sursis le 12 juin pour son implication, dans une agression homophobe à Paris pour « fêter » la victoire du RN aux élections européennes, est le fils Axel Loustau, membre du RN et proche de Marine Le Pen.
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Une semaine plus tôt, Gérald Darmanin, avait fait savoir qu'il comptait proposer la dissolution du GUD, qualifié de « groupe d'ultradroite très ami » avec « les dirigeants du Rassemblement national ». « Ce sont des gens qui pensent qu'il y a une suprématie blanche, qui portent des propos antisémites extrêmement graves », avait exposé le ministre de l'Intérieur, précisant travailler sur ce dossier depuis « neuf mois ».
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