Le parquet de Versailles a ouvert une enquête après le signalement de tweets d'une élue imputant la responsabilité de la grève RATP à ses « agents arabo-musulmans ».
Agnès Cerighelli, conseillère municipale d'opposition à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), a accusé la RATP d'avoir « recruté des milliers d'agents arabo-musulmans qui méprisent Noël et considèrent les usagers comme du bétail ». Des propos qui n'ont rien d'un dérapage tant elle est habituée à en faire sur les réseaux sociaux.
« Les propos tenus par Mme A. Cerighelli sur son compte Twitter le 13 décembre dernier mettent en cause les valeurs républicaines, notamment l'idée de fraternité », a réagi, lundi 16 décembre, le préfet Jean-Jacques Brot via Twitter.
Le préfet, pour qui les propos de l'élue « tombent aussi sous le coup de la loi», a indiqué les avoir signalés au procureur de la République de Versailles, au titre de l'article 40 du Code de procédure pénale, qui oblige toute autorité constituée à aviser celui-ci de tout crime ou délit dont il aurait connaissance.
Avant le préfet, c'est le maire de Saint-Germain-en-Laye, Arnaud Péricard, qui a signalé les tweets d'Agnès Cerighelli dès vendredi 13 décembre. Il s'est dit « très choqué » et a fait part de sa « honte de voir (sa) ville salie » par les prises de positions d'une élue « incontrôlable ».
Agnès Cerighelli a été exclue en 2018 de LREM dont elle s'affiche pourtant encore adhérente. Elle doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Versailles en janvier 2020 pour d'autres tweets, dénoncés par plusieurs associations LGBT pour leur caractère homophobe.
Agnès Cerighelli, conseillère municipale d'opposition à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), a accusé la RATP d'avoir « recruté des milliers d'agents arabo-musulmans qui méprisent Noël et considèrent les usagers comme du bétail ». Des propos qui n'ont rien d'un dérapage tant elle est habituée à en faire sur les réseaux sociaux.
« Les propos tenus par Mme A. Cerighelli sur son compte Twitter le 13 décembre dernier mettent en cause les valeurs républicaines, notamment l'idée de fraternité », a réagi, lundi 16 décembre, le préfet Jean-Jacques Brot via Twitter.
Le préfet, pour qui les propos de l'élue « tombent aussi sous le coup de la loi», a indiqué les avoir signalés au procureur de la République de Versailles, au titre de l'article 40 du Code de procédure pénale, qui oblige toute autorité constituée à aviser celui-ci de tout crime ou délit dont il aurait connaissance.
Avant le préfet, c'est le maire de Saint-Germain-en-Laye, Arnaud Péricard, qui a signalé les tweets d'Agnès Cerighelli dès vendredi 13 décembre. Il s'est dit « très choqué » et a fait part de sa « honte de voir (sa) ville salie » par les prises de positions d'une élue « incontrôlable ».
Agnès Cerighelli a été exclue en 2018 de LREM dont elle s'affiche pourtant encore adhérente. Elle doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Versailles en janvier 2020 pour d'autres tweets, dénoncés par plusieurs associations LGBT pour leur caractère homophobe.