A l’heure où l’actualité des médias tourne toujours autour de l’opération anti-terroriste, menée le 6 octobre, le gouvernement, par l’intermédiaire du Premier ministre Jean-Marc Ayrault a réitéré sa détermination dans la lutte contre le terrorisme et le racisme, en particulier l'antisémitisme.
A sa sortie d’une réunion, mardi 9 octobre, avec Christiane Taubira, ministre de la Justice, et Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, il a réaffirmé la « détermination » du gouvernement « à lutter contre le terrorisme, tant à l’intérieur de notre pays qu’à l’extérieur de nos frontières ».
M. Ayrault a par ailleurs déclaré que « l’Etat est le garant de la sécurité de tous les Français et combattra sans faiblesse toutes les menaces d’où qu’elles viennent », précisant que la France a non seulement la détermination mais également les moyens pour y arriver. Justifiant ses propos, il a ajouté que « notre démocratie est forte de ses principes et de ses valeurs, le gouvernement les défendra en toutes circonstances et combattra toutes les formes d’extrémisme qui s’attaquent au pacte républicain ».
Le Premier ministre a également annoncé que le gouvernement peut « compter sur le soutien des Français » et ne tolèrera « aucune forme de racisme et d’antisémitisme », sans faire d'allusion au racisme anti-musulman, dont le phénomène ne cesse pourtant de grimper. Il a toutefois placé la haine de l’autre « aux antipodes de nos valeurs communes » et a déclaré que c’est rassemblée que la France pourra « venir à bout de tous ceux qui croient pouvoir remettre en cause par la violence l’unité de la Nation ».
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