Une mosquée de Roubaix va fermer ses portes sur décision de la mairie. Elle entend prendre un arrêté en raison du non respect aux normes de sécurité, après une inspection en octobre de la commission communale de sécurité qui a rendu un avis « très défavorable » à la poursuite des activités publiques dans l’immeuble, rapporte La Voix du Nord mardi 4 novembre.
L’absence d’issues de secours autre que la porte d’entrée du bâtiment et le défaut dans l’installation électrique sont à l’origine de cette décision. « S’il y avait un incendie ou une bousculade, en l’absence d’issue de secours, ça pourrait très vite tourner au drame », indique Max-André Pick, premier adjoint au maire.
Ce sont 600 à 800 fidèles qui vont être privés de mosquée dans le quartier de l’Alma dès ce mois de novembre, et ce pour une durée indéterminée. L’arrêté ne sera en effet levé que lorsque les responsables auront remis aux normes le lieu de culte, ouvert depuis 1985. Or, ils n’ont « aucune solution à proposer concernant l’issue de secours », constate l’adjoint, qui ne propose aucune solution de rechange.
Est-ce la fin programmée de cette mosquée ? Interrogé par le quotidien régional, Omar Beghmam, président de l’association cultuelle de la mosquée Da’wa, semble avoir été pris au dépourvu par la décision de la mairie, pensant que la fermeture ne serait actée que pour les vendredi, le temps de travaux « qu’on a évalués à deux ou trois mois ». « On ne peut pas fermer une mosquée du jour au lendemain. Jusqu’à présent les élus fermaient les yeux. Pourquoi faudrait-il être rigoureux tout d’un coup, avec nous et pas avec les autres ? À Roubaix, il y a des tas de bâtiments qui ne sont pas aux normes. Y compris des bâtiments de la mairie ! », a-t-il lancé.
Les mosquées voisines, déjà pleines, devront subir les conséquences de cette fermeture.
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L’absence d’issues de secours autre que la porte d’entrée du bâtiment et le défaut dans l’installation électrique sont à l’origine de cette décision. « S’il y avait un incendie ou une bousculade, en l’absence d’issue de secours, ça pourrait très vite tourner au drame », indique Max-André Pick, premier adjoint au maire.
Ce sont 600 à 800 fidèles qui vont être privés de mosquée dans le quartier de l’Alma dès ce mois de novembre, et ce pour une durée indéterminée. L’arrêté ne sera en effet levé que lorsque les responsables auront remis aux normes le lieu de culte, ouvert depuis 1985. Or, ils n’ont « aucune solution à proposer concernant l’issue de secours », constate l’adjoint, qui ne propose aucune solution de rechange.
Est-ce la fin programmée de cette mosquée ? Interrogé par le quotidien régional, Omar Beghmam, président de l’association cultuelle de la mosquée Da’wa, semble avoir été pris au dépourvu par la décision de la mairie, pensant que la fermeture ne serait actée que pour les vendredi, le temps de travaux « qu’on a évalués à deux ou trois mois ». « On ne peut pas fermer une mosquée du jour au lendemain. Jusqu’à présent les élus fermaient les yeux. Pourquoi faudrait-il être rigoureux tout d’un coup, avec nous et pas avec les autres ? À Roubaix, il y a des tas de bâtiments qui ne sont pas aux normes. Y compris des bâtiments de la mairie ! », a-t-il lancé.
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