Lors d’un discours prononcé lundi 21 juin devant le Conseil des droits de l’Homme (CDH), la Haut commissaire aux droits de l’Homme , Michelle Bachelet a lancé l’alerte face aux « plus vastes et plus sévères reculs » des droits humains qu’elle ait jamais vus.
« Pour nous remettre des plus vastes et des plus sévères reculs des droits de l’Homme que nous ayons jamais vus, nous devons avoir une vision qui change la vie et une action concertée », a déclaré l'ex-chef de l'Etat chilien à l’adresse de l’instance onusienne. La Haut commissaire s’est également dite « profondément perturbée » par les « graves violations » des droits humains dans la région du Tigré, en Ethiopie, où la famine et les tensions politiques fragilisent la population.
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Alors que les Ethiopiens étaient appelés à se rendre aux urnes à l’occasion des élections législatives et régionales, Michelle Bachelet a pointé du doigt les abus commis contre les civils « par toutes les parties au conflit » opposant depuis novembre 2020 le gouvernement central au Front populaire de libération du Tigré.
Exécutions extra-judiciaires, arrestations, détention arbitraire, violences sexuelles contre enfants et adultes, et déplacements forcés… Michelle Bachelet a déploré les nombreuses exactions commises contre la population : « Des rapports crédibles rapportent que des soldats érythréens opèrent toujours dans le Tigré et continuent de perpétrer des violations des droits humains et du droit humanitaire. » Elle a aussi fait état dans plusieurs autres régions d'Ethiopie d’« incidents alarmants de violences ethniques et intercommunautaires » et de déplacements de populations : « Le déploiement actuel des forces militaires n’est pas une solution durable. »
« Pour nous remettre des plus vastes et des plus sévères reculs des droits de l’Homme que nous ayons jamais vus, nous devons avoir une vision qui change la vie et une action concertée », a déclaré l'ex-chef de l'Etat chilien à l’adresse de l’instance onusienne. La Haut commissaire s’est également dite « profondément perturbée » par les « graves violations » des droits humains dans la région du Tigré, en Ethiopie, où la famine et les tensions politiques fragilisent la population.
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Alors que les Ethiopiens étaient appelés à se rendre aux urnes à l’occasion des élections législatives et régionales, Michelle Bachelet a pointé du doigt les abus commis contre les civils « par toutes les parties au conflit » opposant depuis novembre 2020 le gouvernement central au Front populaire de libération du Tigré.
Exécutions extra-judiciaires, arrestations, détention arbitraire, violences sexuelles contre enfants et adultes, et déplacements forcés… Michelle Bachelet a déploré les nombreuses exactions commises contre la population : « Des rapports crédibles rapportent que des soldats érythréens opèrent toujours dans le Tigré et continuent de perpétrer des violations des droits humains et du droit humanitaire. » Elle a aussi fait état dans plusieurs autres régions d'Ethiopie d’« incidents alarmants de violences ethniques et intercommunautaires » et de déplacements de populations : « Le déploiement actuel des forces militaires n’est pas une solution durable. »
La Russie et la Chine dans le viseur de l’ONU
Autre sujet d’inquiétude pour la Haut commissaire : la répression de la minorité ouïghoure dans la région du Xinjiang. Michelle Bachelet a dit espérer obtenir cette année un « accès significatif » dans cette province du nord-ouest de la Chine, d’où des « informations sur de graves violations des droits humains continuent de sortir ». En décembre 2020, Michelle Bachelet avait déjà exprimé depuis Genève son inquiétude à propos des Ouïghours, et avait alors évoqué « un certain nombre de violations graves des droits de l'Homme dans la région », documents à l’appui.
La Russie a aussi fait l’objet d’alertes. L’ancienne présidente chilienne a appelé le pouvoir russe à « faire respecter les droits civils et politiques » en vue des élections législatives qui doivent se tenir en septembre 2021. Mentionnant la situation de l’opposant politique russe [Alexeï Navalny, elle a indiqué être « consternée par les mesures récentes qui sapent encore davantage le droit des gens à exprimer des opinions critiques, et leur capacité à prendre part aux élections en septembre ».
« La législation restreignant les libertés d’expression, de réunion pacifique et d’association doit être mise en conformité avec les normes et standards internationaux en matière de droits humains », a-t-elle insisté.
D’autres pays sont dans le viseur de l’ONU. A l’occasion de la 47e session du CDH, l’instance examinera les multiples crises en cours en Birmanie, en Biélorussie ou encore, au Nicaragua.
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Contre le racisme et les violences policières, la Haut-Commissaire de l’ONU plaide pour des réparations
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« La législation restreignant les libertés d’expression, de réunion pacifique et d’association doit être mise en conformité avec les normes et standards internationaux en matière de droits humains », a-t-elle insisté.
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