Ingrid Betancourt, otage des FARC depuis six ans
La mission médicale envoyé début avril en Colombie par le président Nicolas Sarkozy dans l'espoir d'accéder à l'otage Ingrid Betancourt ainsi qu'aux otages les plus affaiblis a finalement été rejetée par les FARC. La France, l'Espagne et la Suisse, partenaires pour cette mission humanitaire, ont annoncé mardi soir 8 avril que la mission "allait quitter prochainement la Colombie" et Nicolas Sarkozy a exprimé sa "profonde déception".
Dans un communiqué le président a par ailleurs précisé que la France resterait "pleinement mobilisée pour rendre les otages à la vie et à leurs proches" et que le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner devrait "se rendre prochainement dans la région pour réévaluer la situation avec les dirigeants des pays les plus concernés".
"Nous ne cédons pas au chantage ni aux campagnes médiatiques", avaient souligné les FARC dans un communiqué publié le 4 avril dernier, ajoutant que la mission humanitaire conjointe entre la France, la Suisse et l'Espagne n'était "pas recevable encore moins quand elle n'est pas le résultat d'une concertation, mais de la mauvaise foi d' Alvaro Uribe [président colombien] envers le gouvernement de l'Elysée".
Et le communiqué d'ajouter : "Si au début de l'année le président Uribe avait démilitarisé Pradera et Florida pendant 45 jours, tant Ingrid Betancourt que les militaires et guérilleros prisonniers auraient déjà été libérés, et cela aurait été la victoire de tous". En effet, les FARC demande au gouvernement colombien de démilitariser une zone en vue de la tenue de négociations sur un éventuel échange de prisonniers, ce que le président Uribe refuse depuis toujours.
Alvaro Uribe constitue "l'obstacle principal et l'ennemi numéro un de l'échange", soulignent les FARC dans leur communiqué, avant d'ajouter : "Alors que nous faisions des gestes concrets en faveur d'un échange de prisonniers, le président Uribe planifiait et exécutait le lâche assassinat du commandant Raul Reyes", le numéro deux des FARC tué dans un raid.
Pour le ministère français des Affaires étrangères, la décision des FARC de rejeter la mission médicale constitue "une faute politique grave en plus d'une tragédie humanitaire".
Dans un communiqué le président a par ailleurs précisé que la France resterait "pleinement mobilisée pour rendre les otages à la vie et à leurs proches" et que le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner devrait "se rendre prochainement dans la région pour réévaluer la situation avec les dirigeants des pays les plus concernés".
"Nous ne cédons pas au chantage ni aux campagnes médiatiques", avaient souligné les FARC dans un communiqué publié le 4 avril dernier, ajoutant que la mission humanitaire conjointe entre la France, la Suisse et l'Espagne n'était "pas recevable encore moins quand elle n'est pas le résultat d'une concertation, mais de la mauvaise foi d' Alvaro Uribe [président colombien] envers le gouvernement de l'Elysée".
Et le communiqué d'ajouter : "Si au début de l'année le président Uribe avait démilitarisé Pradera et Florida pendant 45 jours, tant Ingrid Betancourt que les militaires et guérilleros prisonniers auraient déjà été libérés, et cela aurait été la victoire de tous". En effet, les FARC demande au gouvernement colombien de démilitariser une zone en vue de la tenue de négociations sur un éventuel échange de prisonniers, ce que le président Uribe refuse depuis toujours.
Alvaro Uribe constitue "l'obstacle principal et l'ennemi numéro un de l'échange", soulignent les FARC dans leur communiqué, avant d'ajouter : "Alors que nous faisions des gestes concrets en faveur d'un échange de prisonniers, le président Uribe planifiait et exécutait le lâche assassinat du commandant Raul Reyes", le numéro deux des FARC tué dans un raid.
Pour le ministère français des Affaires étrangères, la décision des FARC de rejeter la mission médicale constitue "une faute politique grave en plus d'une tragédie humanitaire".