La mosquée de Saint-Etienne est officiellement devenue propriété du Maroc, rapporte la presse marocaine ce week-end. Financée à coups de millions d'euros par le royaume chérifien et inauguré le 19 juin dernier, le lieu de culte portait déjà le nom du Roi lui-même, Mohammed VI.
C’est au cours de l’assemblée générale de l’association gestionnaire de la mosquée que la décision fut prise de céder l’édifice au ministère marocain des Affaires islamiques.
Selon les décisionnaires, les coûts d’entretien de la mosquée sont bien trop élevés : ils sont estimés à 500 000 à 600 000 euros par an, qui correspondent aux frais d’électricité, d’eau, du chauffage, aux impôts locaux, aux salaires des sept employés dont un imam mais aussi à l’organisation de conférences et de rencontres internationales.
Cependant, cette cession ne plaît pas à tous, à commencer par des élus locaux d’opposition. « Nous avons besoin de construire un Islam de France et non un Islam en France, il est donc indispensable de clarifier cette situation afin de comprendre l’étendue exacte des prérogatives accordées au Royaume du Maroc », fait savoir le groupe municipal d'opposition Union pour l’avenir des Stéphanois.
Ce sont surtout les fidèles, principalement d’origine algérienne, qui s’insurgent également contre cette décision. Plusieurs d'entre eux comptent exiger le remboursement de leurs dons faits à l’association pour la construction de la mosquée. La polémique n'est pas prête de s'apaiser.
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C’est au cours de l’assemblée générale de l’association gestionnaire de la mosquée que la décision fut prise de céder l’édifice au ministère marocain des Affaires islamiques.
Selon les décisionnaires, les coûts d’entretien de la mosquée sont bien trop élevés : ils sont estimés à 500 000 à 600 000 euros par an, qui correspondent aux frais d’électricité, d’eau, du chauffage, aux impôts locaux, aux salaires des sept employés dont un imam mais aussi à l’organisation de conférences et de rencontres internationales.
Cependant, cette cession ne plaît pas à tous, à commencer par des élus locaux d’opposition. « Nous avons besoin de construire un Islam de France et non un Islam en France, il est donc indispensable de clarifier cette situation afin de comprendre l’étendue exacte des prérogatives accordées au Royaume du Maroc », fait savoir le groupe municipal d'opposition Union pour l’avenir des Stéphanois.
Ce sont surtout les fidèles, principalement d’origine algérienne, qui s’insurgent également contre cette décision. Plusieurs d'entre eux comptent exiger le remboursement de leurs dons faits à l’association pour la construction de la mosquée. La polémique n'est pas prête de s'apaiser.
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