La carte de la pauvreté éditée par le ministère de la Ville.
Le ministère de la Ville a publié, mardi 17 juin, la nouvelle carte de la politique de la ville. Exit les zones urbaines sensibles (ZUS) et autres zones de redynamisation urbaine (ZRU) et de franches urbaines (ZFU). Comme annoncé dès février 2013, le gouvernement socialiste a choisi de concentrer ses aides sur moins de territoires, baptisés désormais « territoires cibles ».
L'Etat apportera désormais son aide sous forme de subventions à 1 300 quartiers en métropole contre 2 500 jusqu'à présent. Les zones choisies se distinguent par la faiblesse du revenu des habitants. Les zones où plus de la moitié de la population vit avec moins de 11 250 €par an ont ainsi été retenues.
Ces quartiers se répartissent dans 700 villes. 100 communes bénéficieront pour la première fois de la politique de la ville comme Sochaux, dans le Doubs, et Le Bourget, en Seine-Saint-Denis. C’est le cas également de communes situées en pleine zone rurale. A l’inverse, 300 communes n’auront plus droit à des aides spécifiques de l'Etat. C’est le cas de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et de plusieurs villes des Pyrénées-Atlantiques. Le Pas-de-Calais (avec 49 villes) et la Seine-Saint-Denis (31 villes) comptent parmi les départements les plus déshérités.
Parmi les 1 300 quartiers, 200 bénéficieront du Programme national de renouvellement urbain pour lequel 5 milliards d’euros seront débloqués en septembre 2014.
Ces mesures sont le fruit de longues concertations menées lorsque François Lamy était ministre délégué chargé de la Ville. Depuis avril, le portefeuille est revenu à Najat Vallaud-Belkacem, également en charge du Droit des femmes, de la Jeunesse et des Sports. La ministre doit effectuer tout prochainement plusieurs déplacements en France, afin d'expliquer la nouvelle géographie de la politique de la ville, présentée comme l'implication du gouvernement à vouloir lutter contre la pauvreté et les inégalités dans les quartiers populaires.
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