Le procureur a requis, jeudi 5 janvier, la peine capitale à l'encontre de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak, derrière les barreaux depuis la chute de son régime. Il est accusé d'être responsable du meurtre de manifestants lors de la révolte contre son régime, qui a fait officiellement 850 morts.
Le procureur Moustafa Souleimane a estimé que la loi prévoit la peine de mort par pendaison pour « meurtre prémédité ». « Le président de la République est responsable de la protection du peuple, la question n'est pas seulement de savoir s'il a donné ou non des instructions de tuer les manifestants, mais au delà de ça de savoir pourquoi il n'est pas intervenu pour arrêter la violence contre ces manifestants », a-t-il déclaré au terme de ses réquisitions jeudi devant le tribunal du Caire où est jugé Moubarak, qui a comparu allongé sur une civière.
La peine de mort a également été requise pour l'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et six hauts responsables des services de sécurité, jugés en même temps. Le procès a été ajourné aux 9 et 10 janvier.
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