Le Conseil régional du culte musulman (CRCM) Rhône-Alpes, la Grande Mosquée de Lyon, la mosquée Othmane de Villeurbanne et la préfecture du Rhône ont signé un communiqué, samedi 28 novembre, à l’issue d’une rencontre d’échanges sur les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence. .
Aux côtés de Michel Delpuech, préfet du Rhône-Alpes, étaient présents Laïd Bendidi, président du CRCM, Bénaïssa Chana, son vice-président, Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon, et Azzedine Gaci, recteur de la mosquée Othmane de Villeurbanne.
La situation des mosquées de la région a notamment été l’objet de discussions. Deux salles de prière, sur la dizaine de lieux de culte salafistes répertoriés par la préfecture, ont d’ores et déjà été fermées
« Le préfet et les responsables musulmans ont passé en revue la situation de ces salles de prières et mosquées qui nécessitent une vigilance commune, chacun devant agir dans le cadre de ses responsabilités. Les responsables du culte ont fait part de leur volonté et de leur engagement pour conforter les acteurs (présidents d’associations, imams) qui doivent l’être, restructurer les associations qui ont pu être débordées, les aider à s’entourer de personnalités responsables et de s’engager dans la voie de leur formation », fait-on savoir. « Le préfet a rappelé que, de son côté, l’État poursuivrait les actions qu’il conduit pour mettre fin à toutes les formes de dérive, ainsi que cela a été fait à l’Arbresle. »
Aux côtés de Michel Delpuech, préfet du Rhône-Alpes, étaient présents Laïd Bendidi, président du CRCM, Bénaïssa Chana, son vice-président, Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon, et Azzedine Gaci, recteur de la mosquée Othmane de Villeurbanne.
La situation des mosquées de la région a notamment été l’objet de discussions. Deux salles de prière, sur la dizaine de lieux de culte salafistes répertoriés par la préfecture, ont d’ores et déjà été fermées
« Le préfet et les responsables musulmans ont passé en revue la situation de ces salles de prières et mosquées qui nécessitent une vigilance commune, chacun devant agir dans le cadre de ses responsabilités. Les responsables du culte ont fait part de leur volonté et de leur engagement pour conforter les acteurs (présidents d’associations, imams) qui doivent l’être, restructurer les associations qui ont pu être débordées, les aider à s’entourer de personnalités responsables et de s’engager dans la voie de leur formation », fait-on savoir. « Le préfet a rappelé que, de son côté, l’État poursuivrait les actions qu’il conduit pour mettre fin à toutes les formes de dérive, ainsi que cela a été fait à l’Arbresle. »
« Des dérives qui ne peuvent pas être acceptées »
Ils « ont partagé le même constat que l’islam a toute sa place dans notre pays, islam respectueux de la République et de ses lois, islam respectueux de notre vivre ensemble inscrit dans la modernité. Inversement, on constate, notamment dans certains lieux de culte, des dérives qui ne peuvent pas être acceptées », indiquent les responsables.
« Ces dérives portent tort d’abord aux musulmans et à l’islam de France. Ces dérives qui se manifestent aussi sur les sites internet et les réseaux sociaux, touchent essentiellement les jeunes, proies faciles pour les manipulateurs de conscience. Ces dérives peuvent s’accompagner de discours d’incitation à la haine pouvant porter atteinte à la sécurité publique. »
« En dernier lieu et en réponse aux préoccupations exprimées, le préfet a réaffirmé son engagement et celui de tous les services pour lutter avec détermination contre les actes islamophobes ainsi que contre toutes les formes d’amalgame », conclut le communiqué. Une nouvelle réunion avec la préfecture sera organisée « dès que possible après les élections régionales » à laquelle les responsables d’associations, les imams, ainsi que les maires des communes concernés seront conviés.
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Restons unis et solidaires !
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« En dernier lieu et en réponse aux préoccupations exprimées, le préfet a réaffirmé son engagement et celui de tous les services pour lutter avec détermination contre les actes islamophobes ainsi que contre toutes les formes d’amalgame », conclut le communiqué. Une nouvelle réunion avec la préfecture sera organisée « dès que possible après les élections régionales » à laquelle les responsables d’associations, les imams, ainsi que les maires des communes concernés seront conviés.
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