Un moment historique
La future mosquée
Mercredi soir, devant plus d’un millier de personnes, responsables religieux, associatifs, élus et fidèles heureux d'assister à un moment "historique" a eu lieu la pose de la première pierre de la mosquée de Créteil.
L'ouverture de ce "centre culturel et cultuel", "à vocation départementale", est prévue à la fin du premier semestre 2008. Il pourra accueillir plus de 2.000 fidèles.
Il s'agit d'un "jour historique pour la communauté musulmane de Créteil et du Val-de-Marne (...) le couronnement de quatre années de travail" mené "en partenariat" avec la municipalité, a déclaré Karim Benaïssa, président de l'Union des associations musulmanes de Créteil (UAMC), porteuse du projet.
Aux cris d'"Allah Akhbar", la foule a ensuite salué la première touche de ciment posée sur le mur, symbolisant le début des travaux.
L'ouverture de ce "centre culturel et cultuel", "à vocation départementale", est prévue à la fin du premier semestre 2008. Il pourra accueillir plus de 2.000 fidèles.
Il s'agit d'un "jour historique pour la communauté musulmane de Créteil et du Val-de-Marne (...) le couronnement de quatre années de travail" mené "en partenariat" avec la municipalité, a déclaré Karim Benaïssa, président de l'Union des associations musulmanes de Créteil (UAMC), porteuse du projet.
Aux cris d'"Allah Akhbar", la foule a ensuite salué la première touche de ciment posée sur le mur, symbolisant le début des travaux.
Ce bâtiment est une invitation au dialogue
Ce bâtiment, "par son emplacement, sa transparence, sa modernité, est une invitation au dialogue", a-t-il ajouté, en soulignant que l'emplacement choisi, à l'entrée de la ville, près du lac, "montre la volonté" du député-maire (PS) Laurent Cathala "de ne pas reléguer" les lieux de culte à la périphérie.
M. Benaïssa a souhaité que cette politique de partenariat avec la ville (...) soit "prise en exemple" par d'autres villes "pour d'autres projets à venir".
De son côté, M. Cathala a dit sa joie de partager "ce moment symbolique", la "concrétisation d'un vieux rêve".
"Si les immigrés de première génération (...) ont longtemps accepté de prier dans des caves et des hangars, a-t-il observé, leurs enfants et petits-enfants (...) trop souvent victimes de discriminations à l'emploi, au logement, aux loisirs, vivent comme une marque de rejet supplémentaire le manque de lieux de prière dignes", a-t-il poursuivi, sous les applaudissements de l'assemblée.
M. Benaïssa a souhaité que cette politique de partenariat avec la ville (...) soit "prise en exemple" par d'autres villes "pour d'autres projets à venir".
De son côté, M. Cathala a dit sa joie de partager "ce moment symbolique", la "concrétisation d'un vieux rêve".
"Si les immigrés de première génération (...) ont longtemps accepté de prier dans des caves et des hangars, a-t-il observé, leurs enfants et petits-enfants (...) trop souvent victimes de discriminations à l'emploi, au logement, aux loisirs, vivent comme une marque de rejet supplémentaire le manque de lieux de prière dignes", a-t-il poursuivi, sous les applaudissements de l'assemblée.
L’accomplissement du
Lors d’une première réunion qui consistait à présenter le projet, Karim Benaïssa a expliqué la nécessité de construire cet équipement central, peut-on lire sur le site Internet de la ville de Créteil
En effet, les lieux de prière actuels sont inadaptés et insuffisants par rapport aux besoins et à leur fréquentation habituelle et d’autre part, la volonté des associations musulmanes de conduire à bien un projet de qualité sur le plan architectural.
M. Benaissa a précisé que le financement de l’équipement se fait dans la plus grande transparence : il n’est pas envisagé de financement en provenance de pays étrangers et le concours de collectivités locales sera sollicité pour la partie concernant les espaces culturels.
Sur ce même site, le député-maire (PS) Laurent Cathala a expliqué la raison pour laquelle la Municipalité soutenait ce projet, tant pour ce qu’il représente dans l’accomplissement du “vivre ensemble” que dans le respect de la liberté de croyance de nos concitoyens.
En effet, les lieux de prière actuels sont inadaptés et insuffisants par rapport aux besoins et à leur fréquentation habituelle et d’autre part, la volonté des associations musulmanes de conduire à bien un projet de qualité sur le plan architectural.
M. Benaissa a précisé que le financement de l’équipement se fait dans la plus grande transparence : il n’est pas envisagé de financement en provenance de pays étrangers et le concours de collectivités locales sera sollicité pour la partie concernant les espaces culturels.
Sur ce même site, le député-maire (PS) Laurent Cathala a expliqué la raison pour laquelle la Municipalité soutenait ce projet, tant pour ce qu’il représente dans l’accomplissement du “vivre ensemble” que dans le respect de la liberté de croyance de nos concitoyens.