Les membres fondateurs de la fondation Al Kawakibi (de dr. à g.) : Félix Marquardt, Adnan Ibrahim, Ghaleb Bencheikh, Mohamed Bajrafil et Omero Marongiu-Perria.
La « réforme islamique » – ou préférons-lui la refondation de la pensée islamique –, un énorme chantier sur lequel des théologiens et des intellectuels se sont attelés depuis de nombreuses années déjà, convaincus que c’est cette voie que les musulmans doivent emprunter pour, notamment, lutter efficacement contre l’extrémisme religieux. Un travail complexe dont veut se charger aujourd’hui la toute jeune fondation Al-Kawakibi [lire l’encadré], à travers laquelle les initiateurs entendent organiser un Forum mondial pour une réforme islamique en 2016. Pour officialiser sa création, rendez-vous est fixé au mardi 21 avril dans la très chic Place des Vosges, en plein cœur de Paris, pour un dîner-débat très sélect « Islam et démocratie au XXIe siècle ».
En maître de cérémonie, on découvre l’homme d’affaires Félix Marquardt, qui, avec son vaste réseau et son aisance naturelle, assure la communication de la fondation après avoir été longtemps le communicant du quotidien américain International Herald Tribune. La seule prétention de ce quadra, qui avoue son entrée récente « dans la famille de l’islam » – il s’est converti à l’islam en 2004 mais n’en est pratiquant que depuis 2014 – : « être un catalyseur » afin que des penseurs musulmans contemporains œuvrant « pour un islam éclairé » puissent être entendus auprès du plus grand nombre.
Pour lui, il s’agit moins de réforme que de « prolonger une réflexion entamée il y a plus d’un siècle par Abd al-Rahman Al-Kawakibi », un réformiste syrien de la fin du XIXe siècle qui militait, entre autres, pour le panarabisme, la démocratie et la séparation du politique du religieux.
En maître de cérémonie, on découvre l’homme d’affaires Félix Marquardt, qui, avec son vaste réseau et son aisance naturelle, assure la communication de la fondation après avoir été longtemps le communicant du quotidien américain International Herald Tribune. La seule prétention de ce quadra, qui avoue son entrée récente « dans la famille de l’islam » – il s’est converti à l’islam en 2004 mais n’en est pratiquant que depuis 2014 – : « être un catalyseur » afin que des penseurs musulmans contemporains œuvrant « pour un islam éclairé » puissent être entendus auprès du plus grand nombre.
Pour lui, il s’agit moins de réforme que de « prolonger une réflexion entamée il y a plus d’un siècle par Abd al-Rahman Al-Kawakibi », un réformiste syrien de la fin du XIXe siècle qui militait, entre autres, pour le panarabisme, la démocratie et la séparation du politique du religieux.
« Revivre la tradition de la disputation »
Le premier débat au dîner de lancement de la fondation Al Kawakibi a opposé les philosophes Ghaleb Bencheikh et Alain Finkielkraut. A droite, Sophie Gherardi, directrice de Fait-Religieux.
20 heures passées, sans attendre, place au débat qui met face à face l’académicien Alain Finkielkraut, et le théologien Ghaleb Bencheikh, un des membres fondateurs d’Al-Kawakibi pour qui « faire revivre la tradition de la disputation » est nécessaire.
Cependant, pour ceux des invités qui s’attendaient à un véritable combat de coq, le résultat fut bien en-deçà des espérances, au point d’en surprendre même l’auteur de L’Identité malheureuse face aux nombreux points communs qu’il s’est trouvés avec la pensée de Ghaleb Bencheikh. Ce dernier a cependant paru faire preuve de prudence devant un public éclectique mais très largement musulman.
Peur de choquer en live ? Le controversé membre de l’Académie française, jugeant que le « pas d’amalgames » est une « précaution » qui « conduit à ne jamais nommer les choses, à dire que les crimes commis n’ont rien à voir avec l’islam », s’est rapidement mis sur la défensive face à un Ghaleb Bencheikh qui a répété l’urgence de lutter contre « l’abdication de la raison et la démission de l’esprit ». Paraphrasant François Mauriac, « ce n’est que du dedans qu'une jeune âme probe et intègre peut aspirer au salut », ce dernier estime qu’il est grand temps de « s’inspirer de l’audace intellectuelle qui a prévalu à une époque » dans le monde musulman et de renouer avec l’humanisme, contraire du terrorisme.
Cependant, pour ceux des invités qui s’attendaient à un véritable combat de coq, le résultat fut bien en-deçà des espérances, au point d’en surprendre même l’auteur de L’Identité malheureuse face aux nombreux points communs qu’il s’est trouvés avec la pensée de Ghaleb Bencheikh. Ce dernier a cependant paru faire preuve de prudence devant un public éclectique mais très largement musulman.
Peur de choquer en live ? Le controversé membre de l’Académie française, jugeant que le « pas d’amalgames » est une « précaution » qui « conduit à ne jamais nommer les choses, à dire que les crimes commis n’ont rien à voir avec l’islam », s’est rapidement mis sur la défensive face à un Ghaleb Bencheikh qui a répété l’urgence de lutter contre « l’abdication de la raison et la démission de l’esprit ». Paraphrasant François Mauriac, « ce n’est que du dedans qu'une jeune âme probe et intègre peut aspirer au salut », ce dernier estime qu’il est grand temps de « s’inspirer de l’audace intellectuelle qui a prévalu à une époque » dans le monde musulman et de renouer avec l’humanisme, contraire du terrorisme.
Les contradictions de Finkielkraut peu relevées
Selon Alain Finkielkraut, qui dit être « renforcé » dans ses critiques « par un certain nombre d’intellectuels musulmans » comme Abdennour Bidar, auteur d’une Lettre ouverte au monde musulman, « la coexistence entre les communautés dépend de la coexistence de l’islam entre l’homme et la femme ». En réponse, Ghaleb Bencheikh, abondant dans son sens, en appelle à « renouer avec la mixité » et à en finir avec « la pudibonderie affectée ». Au moment de l’affaire du foulard à Creil en 1989, « on aurait dû avoir le courage de dire qu’en dehors du carnaval la République se vit à visage découvert », se lâche-t-il même, au point d’en surprendre son interlocuteur. « Êtes-vous représentatif ? », lui demande Alain Finkielkraut. « Je n’ai nullement envie de représenter les musulmans » mais de contribuer à un renouveau de la pensée, lui répond-il.
Celui-ci finit par interpeller Alain Finkielkraut sur ses généralisations abusives créées à partir d’anecdotes, de comportements de « jeunes paumés » pris pour référence afin d'en faire une image de l’islam. Face à l’académicien, qui déplore l’absence supposée des habitants des quartiers populaires à la manifestation du 11 janvier post-Charlie – « comme s’il y avait deux peuples » en France –, Ghaleb Bencheikh lui rappelle la « responsabilité de la République » qui n’a pas voulu entendre les justes revendications prônées dès 1983 à la Marche pour l’égalité. « Les enfants de ces marcheurs ont trouvé dans le discours mortifère un refuge. (…) L’inquiétude qui est la vôtre est la nôtre », dit-il.
Un débat avec la salle, qui aurait contribué à pimenter le débat, n’a pas eu lieu, laissant les invités sur leur faim après le dîner, y compris Omero Marongiu-Perria, membre du comité directeur de la fondation. Quelques jours après le dîner-débat, le sociologue nous indique avoir été « surpris » de trouver « un Alain Finkielkraut fatigué, je dirai même blasé, voire absent par moments », tandis que « l'autocensure de Ghaleb Bencheikh était flagrante durant le débat ; après avoir posé les critiques en intracommunautaire, il n'a pas été très loin dans le bousculement de son contradicteur lorsque, manifestement, il a perçu sa position de retrait du débat ». Un signe que la complaisance, voire l’entente supposée avec Alain Finkielkraut dont sont accusés les initiateurs d’Al-Kawakibi, n’est pas fondée.
Celui-ci finit par interpeller Alain Finkielkraut sur ses généralisations abusives créées à partir d’anecdotes, de comportements de « jeunes paumés » pris pour référence afin d'en faire une image de l’islam. Face à l’académicien, qui déplore l’absence supposée des habitants des quartiers populaires à la manifestation du 11 janvier post-Charlie – « comme s’il y avait deux peuples » en France –, Ghaleb Bencheikh lui rappelle la « responsabilité de la République » qui n’a pas voulu entendre les justes revendications prônées dès 1983 à la Marche pour l’égalité. « Les enfants de ces marcheurs ont trouvé dans le discours mortifère un refuge. (…) L’inquiétude qui est la vôtre est la nôtre », dit-il.
Un débat avec la salle, qui aurait contribué à pimenter le débat, n’a pas eu lieu, laissant les invités sur leur faim après le dîner, y compris Omero Marongiu-Perria, membre du comité directeur de la fondation. Quelques jours après le dîner-débat, le sociologue nous indique avoir été « surpris » de trouver « un Alain Finkielkraut fatigué, je dirai même blasé, voire absent par moments », tandis que « l'autocensure de Ghaleb Bencheikh était flagrante durant le débat ; après avoir posé les critiques en intracommunautaire, il n'a pas été très loin dans le bousculement de son contradicteur lorsque, manifestement, il a perçu sa position de retrait du débat ». Un signe que la complaisance, voire l’entente supposée avec Alain Finkielkraut dont sont accusés les initiateurs d’Al-Kawakibi, n’est pas fondée.
« Islam et démocratie sont compatibles »
La député tunisienne Mehrézia Labidi
Résumer la soirée à la seule présence d’Alain Finkielkraut est largement réducteur. S’est ensuivie une intervention de Mehrézia Labidi, figure du mouvement islamiste tunisien Ennahdha, réélue députée aux dernières élections législatives de 2014. « On a fait une révolution pour la dignité et pas pour islamiser les Tunisiens qui sont musulmans ! », relève Mehrézia Labidi. Une révolution qui a abouti à la non-intégration de la charia dans la Constitution, a déclaré la membre de Religions pour la paix, qui souligne que la transition démocratique a remis au goût du jour la culture du compromis.
« Islam et démocratie sont compatibles » et Mehrézia Labidi a à cœur de le montrer, en soulignant que la liberté de culte et la liberté de conscience sont garanties dans la Constitution tunisienne avec l’interdiction du takfir. La Tunisie, malgré ses imperfections, est aujourd’hui un exemple pour le monde arabe qu’Al Kawakibi tient bien à mettre en avant.
« Islam et démocratie sont compatibles » et Mehrézia Labidi a à cœur de le montrer, en soulignant que la liberté de culte et la liberté de conscience sont garanties dans la Constitution tunisienne avec l’interdiction du takfir. La Tunisie, malgré ses imperfections, est aujourd’hui un exemple pour le monde arabe qu’Al Kawakibi tient bien à mettre en avant.
Adnan Ibrahim, un théologien très attendu
Le meilleur pour la fin ? L’invité le plus attendu fut sans conteste Adnan Ibrahim, qui s’exprimait pour la première fois en France. Devant la centaine d’invités, et aux côtés de Mohamed Bajrafil, imam d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le théologien palestinien installé à Vienne, en Autriche, plaide pour une réforme qui passe par le renouveau de la pensée islamique. Celle-ci suppose de balayer « toutes les interprétations des textes religieux qui tournent le dos à la dignité de l’homme » et qui sont de ce fait non islamiques.
« Dieu appelle à respecter la diversité religieuse comme la diversité de l’humanité », rappelle-t-il. « Il est un devoir de protéger les musulmans mais aussi les autres dans l’exercice de leurs convictions. (…) Les juger ne doit pas être le fait de l’islam et des musulmans mais se fera au Jugement dernier. »
Adnan Ibrahim est encore peu connu en France, mais le succès de ses prêches à Vienne a largement traversé les frontières grâce à YouTube pour être aujourd’hui un homme très écouté dans le monde arabe parmi la jeunesse. Pour lui, il est urgent de « revenir à plus de modestie et savoir s’autocritiquer » pour avancer.
« Dieu appelle à respecter la diversité religieuse comme la diversité de l’humanité », rappelle-t-il. « Il est un devoir de protéger les musulmans mais aussi les autres dans l’exercice de leurs convictions. (…) Les juger ne doit pas être le fait de l’islam et des musulmans mais se fera au Jugement dernier. »
Adnan Ibrahim est encore peu connu en France, mais le succès de ses prêches à Vienne a largement traversé les frontières grâce à YouTube pour être aujourd’hui un homme très écouté dans le monde arabe parmi la jeunesse. Pour lui, il est urgent de « revenir à plus de modestie et savoir s’autocritiquer » pour avancer.
Al Kawakibi, entre encouragements et critiques acerbes
Le théologien Adnan Ibrahim.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir apparaître de dures critiques autour de l’initiative emmenée par Félix Marquardt. Dès le lendemain du lancement officiel d’Al Kawakibi, c’est sur les réseaux sociaux que se sont cristallisées les tensions, alimentées par des personnes très actives sur le Web qui spéculent sur des intentions sans même contacter les initiateurs du projet et lancent des critiques prenant davantage l'air de règlements de compte que d'une analyse constructive.
« Seuls ceux qui ne bougent pas ne risquent rien, et ce type d'action ne peut contenter tout le monde », nous indique Omero Marongiu-Perria. Sur le choix des intervenants, les critiques sont « tout à fait légitimes (…) dès lors qu'elles s'accompagnent de propositions constructives ». « Il va de soi que l'objectif d'un Forum mondial sur la réforme islamique, qui n'est finalement qu'une initiative parmi tout un ensemble d'autres démarches en cours sur le plan mondial, ne pourra aboutir qu'en associant les diverses composantes des communautés musulmanes », ajoute-t-il.
« Cela étant dit, je ne suis pas d'accord avec la position de principe consistant à refuser tout débat avec des personnes comme Alain Finkielkraut ; tant que nous sommes libres d'exprimer nos idées et positions, je défendrai personnellement ce type d'initiatives », quand bien même les détracteurs de l’islam sont, « pour le moins, racialistes ».
« Seuls ceux qui ne bougent pas ne risquent rien, et ce type d'action ne peut contenter tout le monde », nous indique Omero Marongiu-Perria. Sur le choix des intervenants, les critiques sont « tout à fait légitimes (…) dès lors qu'elles s'accompagnent de propositions constructives ». « Il va de soi que l'objectif d'un Forum mondial sur la réforme islamique, qui n'est finalement qu'une initiative parmi tout un ensemble d'autres démarches en cours sur le plan mondial, ne pourra aboutir qu'en associant les diverses composantes des communautés musulmanes », ajoute-t-il.
« Cela étant dit, je ne suis pas d'accord avec la position de principe consistant à refuser tout débat avec des personnes comme Alain Finkielkraut ; tant que nous sommes libres d'exprimer nos idées et positions, je défendrai personnellement ce type d'initiatives », quand bien même les détracteurs de l’islam sont, « pour le moins, racialistes ».
A la majorité silencieuse de se positionner
Omero Marongiu-Perria dénonce « les "charognards" de l'islam, qui ne survivent qu'en s'abreuvant du sang de leurs coreligionnaires ». « Sous couvert d'"information musulmane libre", quelques sites communautaires n'ont pas hésité à travestir la réalité en prétendant que M. Finkielkraut était partie prenante d'une réforme de l'islam, vous m'excuserez du peu ! Toute leur rhétorique pestilentielle repose uniquement sur le dénigrement des musulmans qui, lorsqu'ils ne sont pas excommuniés, sont considérés comme des traîtres et jetés à la vindicte populaire », accuse-t-il. Dans le même temps, tient à souligner le sociologue, « nous avons reçu énormément d'encouragements de la part de musulmans de tous horizons, et cela nous a confortés dans notre démarche ». « Au-delà des encouragements, les acteurs musulmans de terrain situés dans une dynamique d'ouverture sur l'environnement sont dans une attente forte d'un discours cohérent sur Dieu, sur l'islam », déclare-t-il.
« Des combats sont menés au sein de la communauté musulmane » contre les lectures mortifères de Daesh et autres Boko Haram, qui ont malheureusement un bien plus gros écho médiatique que les contre-discours, fait part Mohamed Bajrafil. Une tendance que devra inverser, avec d'autres, la fondation Al Kawakibi, en mettant les moyens nécessaires pour faire propager une pensée islamique empreinte d'humanisme. Car c’est indéniablement sur le terrain de la communication que la guerre est lancée de toutes parts. Au milieu de la bataille, l’enjeu est de conquérir la « majorité silencieuse » qui aspire par-dessus tout à ne pas voir l’islam confisqué par des terroristes.
« Des combats sont menés au sein de la communauté musulmane » contre les lectures mortifères de Daesh et autres Boko Haram, qui ont malheureusement un bien plus gros écho médiatique que les contre-discours, fait part Mohamed Bajrafil. Une tendance que devra inverser, avec d'autres, la fondation Al Kawakibi, en mettant les moyens nécessaires pour faire propager une pensée islamique empreinte d'humanisme. Car c’est indéniablement sur le terrain de la communication que la guerre est lancée de toutes parts. Au milieu de la bataille, l’enjeu est de conquérir la « majorité silencieuse » qui aspire par-dessus tout à ne pas voir l’islam confisqué par des terroristes.
Dans une tribune parue le jour même du dîner, les initiateurs de la fondation détaillent leurs objectifs : « réunir des musulmans démocrates et réformistes du monde entier en faisant la part belle en particulier à l'islam d'Asie », ce qui suppose d'en finir avec un arabo-centrisme « compréhensible mais problématique », des mots de Félix Marquardt, à l’heure où seul un pays arabe (la Tunisie) sur 22 est une démocratie et que trois musulmans sur quatre ne sont pas Arabes ; être « un point de référence leur permettant de faire la part entre ce qui relève de la sphère religieuse et ce qui relève de la sphère culturelle » ; « élaborer tous ensemble une charte reflétant les principes énoncés ci-dessus afin que les mosquées et les institutions islamiques du monde entier soient à même de l'adopter et de s'en réclamer ouvertement ».
La tribune avait alors été signée par Félix Marquardt, Adnan Ibrahim, Mohamed Bajrafil, Ghaleb Bencheikh ainsi que la féministe Asma Lamrabet. Cette dernière a annoncé, samedi 25 avril, son retrait du projet après l'invitation au débat avec « l'islamophobe et raciste » Alain Finkielkraut. « Je suis résolument pour un débat serein au sein de l'islam autour de cette question de réformisme (...) et je ne voudrais pas que tout ce travail parte en vain pour des sorties médiatiques ou décisions dont je ne suis pas responsable ni consultée et dont je ne maîtrise pas les modalités », a-t-elle précisé. « Je ne rejoins pas la position de principe » d’interdire le débat avec des personnalités controversées « mais je respecte parfaitement son choix », a commenté Oméro Marongiu-Perria.
La tribune avait alors été signée par Félix Marquardt, Adnan Ibrahim, Mohamed Bajrafil, Ghaleb Bencheikh ainsi que la féministe Asma Lamrabet. Cette dernière a annoncé, samedi 25 avril, son retrait du projet après l'invitation au débat avec « l'islamophobe et raciste » Alain Finkielkraut. « Je suis résolument pour un débat serein au sein de l'islam autour de cette question de réformisme (...) et je ne voudrais pas que tout ce travail parte en vain pour des sorties médiatiques ou décisions dont je ne suis pas responsable ni consultée et dont je ne maîtrise pas les modalités », a-t-elle précisé. « Je ne rejoins pas la position de principe » d’interdire le débat avec des personnalités controversées « mais je respecte parfaitement son choix », a commenté Oméro Marongiu-Perria.
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