À droite, la ville de Lévis, sur le bord du fleuve Saint-Laurent. Au fond à gauche, la ville de Québec dans la Province de Québec au Canada. ©Bernard Gagnon.
Le Centre culturel islamique de Québec (CCIQ), où s’est déroulé la dramatique fusillade du 29 janvier, est sur le point de faire l’acquisition d’un terrain pour y aménager un cimetière.
Selon Radio-Canada, il s’agit d’un terrain à Lévis, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Les démarches ont été entreprises bien avant le drame et une assemblée extraordinaire devait entériner le projet dimanche 5 février mais a été repoussé compte-tenu des récents événements. Faute de cimetières et carrés musulmans, cinq des six victimes de l'attentat ont été rapatriés dans leurs pays d'origine pour y être enterrés tandis que le sixième a été enterré à Montréal.
Régis Labeaume, maire de la Ville de Québec, s’était engagé à aider les musulmans à obtenir leur premier cimetière. Mais lundi 6 février, il déclarait qu’il « n'est pas question que la Ville investisse dans la création d'un cimetière, ça va de soi. Ce n'est pas le rôle d'une ville d'investir dans la création d'un cimetière ». Il s’est néanmoins engagé à les accompagner, en leur mettant à disposition « les spécialistes de la Ville pour les aider à se rendre jusqu'à la création du cimetière ».
Le maire de Lévis, dont la ville est voisine, Gilles Lehouillier explique pour sa part que « la communauté musulmane (de Lévis) compte entre 400 et 500 personnes, alors, c’est sûr que, pour nous autres, seuls, le problème ne se pose pas (…) mais comme je l’ai indiqué à la Ville de Québec, on serait prêts, nous, à regarder avec eux une solution plus globale ».
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Selon Radio-Canada, il s’agit d’un terrain à Lévis, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Les démarches ont été entreprises bien avant le drame et une assemblée extraordinaire devait entériner le projet dimanche 5 février mais a été repoussé compte-tenu des récents événements. Faute de cimetières et carrés musulmans, cinq des six victimes de l'attentat ont été rapatriés dans leurs pays d'origine pour y être enterrés tandis que le sixième a été enterré à Montréal.
Régis Labeaume, maire de la Ville de Québec, s’était engagé à aider les musulmans à obtenir leur premier cimetière. Mais lundi 6 février, il déclarait qu’il « n'est pas question que la Ville investisse dans la création d'un cimetière, ça va de soi. Ce n'est pas le rôle d'une ville d'investir dans la création d'un cimetière ». Il s’est néanmoins engagé à les accompagner, en leur mettant à disposition « les spécialistes de la Ville pour les aider à se rendre jusqu'à la création du cimetière ».
Le maire de Lévis, dont la ville est voisine, Gilles Lehouillier explique pour sa part que « la communauté musulmane (de Lévis) compte entre 400 et 500 personnes, alors, c’est sûr que, pour nous autres, seuls, le problème ne se pose pas (…) mais comme je l’ai indiqué à la Ville de Québec, on serait prêts, nous, à regarder avec eux une solution plus globale ».
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