Oui, la xénophobie est un délit. En plus de l’être, c’est une réponse inappropriée à une situation donnée à un moment donné. Et il n’est pas question de liberté d’expression lorsque l’on laisse un-e citoyenn-e laisser libre cours à sa parole, pensée, écriture ou acte en lien étroit avec la manifestation d’un comportement manifestement ou secrètement xénophobe.
La xénophobie n’arrive pas du jour au lendemain comme cela. Autant, la xénophobie se transforme graduellement en ce monstre froid qu’il fait advenir la personne qui en est porteuse. D’abord, elle se fait hostilité, puis elle se fait harcèlement, en groupe, au besoin, en secret ou ouvertement, pour enfin prendre le visage d’une haine sans fin.
Premièrement, apparaît l’hostilité qui, elle, se succède à l’inimitié. En effet, on commence par avoir maille à partir avec un collègue, un ami, un membre de sa famille en faisant montre d’inimitié. Puis au terme de ce premier temps, nos émotions, si nous ne réglons pas le problème ou le différend par la communication non violente telle que mise en œuvre par Martin Luther King, Ghandi et Mandela, alors c’est l’hostilité qui apparaît discrètement puis au grand jour, de manière décomplexée.
Apparaît ensuite le harcèlement (en tête-à-tête ou sous forme de « gang stalking », en groupe), en guise de réponse à celui ou celle qui fait œuvre de sa désapprobation envers celui ou celle qui manifeste sa prédation en tant que pervers, paranoïaque ou psychopathe face à son semblable esseulé. Il arrive, cependant, quelques fois que les acteurs d’hostilité et les victimes de harcèlement s’enferment dans un schéma ou les premiers se nourrissent de l’énergie vitale des seconds, en faisant preuve de vampirisme psychique.
La xénophobie n’arrive pas du jour au lendemain comme cela. Autant, la xénophobie se transforme graduellement en ce monstre froid qu’il fait advenir la personne qui en est porteuse. D’abord, elle se fait hostilité, puis elle se fait harcèlement, en groupe, au besoin, en secret ou ouvertement, pour enfin prendre le visage d’une haine sans fin.
Premièrement, apparaît l’hostilité qui, elle, se succède à l’inimitié. En effet, on commence par avoir maille à partir avec un collègue, un ami, un membre de sa famille en faisant montre d’inimitié. Puis au terme de ce premier temps, nos émotions, si nous ne réglons pas le problème ou le différend par la communication non violente telle que mise en œuvre par Martin Luther King, Ghandi et Mandela, alors c’est l’hostilité qui apparaît discrètement puis au grand jour, de manière décomplexée.
Apparaît ensuite le harcèlement (en tête-à-tête ou sous forme de « gang stalking », en groupe), en guise de réponse à celui ou celle qui fait œuvre de sa désapprobation envers celui ou celle qui manifeste sa prédation en tant que pervers, paranoïaque ou psychopathe face à son semblable esseulé. Il arrive, cependant, quelques fois que les acteurs d’hostilité et les victimes de harcèlement s’enferment dans un schéma ou les premiers se nourrissent de l’énergie vitale des seconds, en faisant preuve de vampirisme psychique.
Nous sommes faits tous et toutes du même or
L’étape d’après, c’est lorsque la haine devient la norme, lorsque deux clans s’affrontent, pour faire preuve les uns les autres de haine mutuelle et réciproque allant jusqu’à s’étendre sur plusieurs générations même. Le cycle de « la violence perpétuelle » prend ainsi naissance. Et c’est là que la rose de l’amitié naturelle issue de l’humanisme devient entièrement une couronne d’épines qui dégénère totalement en xénophobie qu’aucune tentative médiatique (ou pas) de normalisation ne saurait rattraper ou occulter.
A la source de la xénophobie se trouve, souvent, le fait de cette généralisation abusive d’une injustice individuelle à un groupe ethnique auquel appartient l’auteur des faits criminels, attentatoires aux libertés individuelles ou à l’intégrité psychique, émotionnelle et physique d’une victime au départ du cycle de « violence perpétuelle ». Tour à tour, victime puis bourreau, la vraie victime collatérale de la xénophobie est l’humanisme. Cet humanisme, valeur cardinale, commune et universelle, qui épouse la thèse (créole réunionnais) que je défends, celle du Tout kouler, un seul et mem ker (« Toutes les couleurs pour un seul et même cœur »), car nous sommes faits tous et toutes du même or.
Face aux faits de délinquance, faute de pouvoir les prévenir par l’éducation, il faudrait pouvoir sévir par une punition dont la valeur pédagogique doit pouvoir ramener leurs auteurs dans « le cercle vertueux et naturel de l’humanisme » si cher, si profitable et si apaisant !
*****
Youssouf Omarjee est membre fondateur du collectif Musulmans engagés pour le respect et la concorde par l'inclusion dans l'île de La Réunion (Merci 974).
Du même auteur :
Face aux drames de l'Histoire, le mois du Ramadan nous dit combien notre temps est précieux
Du disruptif en politique : des propositions pour revigorer la démocratie
Pour une société française plus apaisée
A la source de la xénophobie se trouve, souvent, le fait de cette généralisation abusive d’une injustice individuelle à un groupe ethnique auquel appartient l’auteur des faits criminels, attentatoires aux libertés individuelles ou à l’intégrité psychique, émotionnelle et physique d’une victime au départ du cycle de « violence perpétuelle ». Tour à tour, victime puis bourreau, la vraie victime collatérale de la xénophobie est l’humanisme. Cet humanisme, valeur cardinale, commune et universelle, qui épouse la thèse (créole réunionnais) que je défends, celle du Tout kouler, un seul et mem ker (« Toutes les couleurs pour un seul et même cœur »), car nous sommes faits tous et toutes du même or.
Face aux faits de délinquance, faute de pouvoir les prévenir par l’éducation, il faudrait pouvoir sévir par une punition dont la valeur pédagogique doit pouvoir ramener leurs auteurs dans « le cercle vertueux et naturel de l’humanisme » si cher, si profitable et si apaisant !
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Youssouf Omarjee est membre fondateur du collectif Musulmans engagés pour le respect et la concorde par l'inclusion dans l'île de La Réunion (Merci 974).
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