Des écoles de la circonscription de Soissons, dans l'Aisne, ont reçu un courrier de l'inspection départementale de l'Éducation nationale indiquant que le calendrier de l'Avent est « une démarche religieuse », contraire au principe de laïcité. Quand bien même le calendrier en question est adapté à des fins pédagogiques, pour permettre aux élèves de retenir une règle de grammaire ou de mathématiques par jour. L’inspecteur avait alors invité les directeurs à rappeler aux professeurs « qu’aucun élève ne doit être confronté à un calendrier de l’Avent dans le cadre scolaire », et ce « dans le cadre de la neutralité qu’impose la laïcité, valeur cardinale de la République », rapporte France 3.
Plusieurs hommes politiques se sont indignés de la démarche de l’inspecteur. « L’Education nationale n’a-t-elle pas d’autres priorités que de s’attaquer aux calendriers de l’avent des écoles et à nos traditions ?! », a dénoncé, dimanche 1er décembre le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand. « Que l’on soit croyant ou pas, le calendrier de l’Avent appartient à tout le monde », a fait savoir au journal L’Union le sénateur de l’Aisne, Pierre-Jean Verzelen. Cet objet « est entré dans nos habitudes ». « Dans la société, il a même une tournure très commerciale. Dans les écoles, il est vu comme un outil pédagogique », a précisé l'élu.
Le recteur de l’académie d’Amiens, Pierre Moya, s’est empressé d’adresser un courrier à la ministre de l'Éducation nationale Anne Genetet en expliquant que le message de l’inspecteur contient des affirmations « entachées d'erreurs tant sur le plan pédagogique que sur ceux de l'histoire et du droit ».
Interpellé sur ce sujet, la ministre n'a pas tardé à réagir. Voulant clore « le début de polémique dans l’Aisne », elle va adresser lundi 2 décembre un message aux référents laïcité des académies indiquant que « Noël est reconnu comme fête légale et jour férié, inscrit dans le Code du travail », qu’il s’agit d’une fête « aujourd’hui largement sécularisée » qui « fait partie de notre patrimoine culturel commun », selon Franceinfo.
Quant au calendrier de l'Avent, ce sont des « objets sociétaux et pédagogiques » qui peuvent aider à « enseigner aux élèves la structuration du temps et la gestion de l’attente, particulièrement en cycles 1 et 2 » et que leur utilisation est « pleinement compatible avec les principes de laïcité, dès lors qu'ils ne véhiculent aucun contenu religieux ». En revanche, signale-t-elle, « toute présentation ou fabrication de calendriers avec des contenus explicitement religieux est à proscrire pour respecter strictement les principes de neutralité de l’école publique ».
Voir aussi la vidéo de La Casa del Hikma : La laïcité, un outil contre les religions en France ?
Lire aussi :
La polémique autour des crèches de Noël : une laïcité à deux vitesses
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Le recteur de l’académie d’Amiens, Pierre Moya, s’est empressé d’adresser un courrier à la ministre de l'Éducation nationale Anne Genetet en expliquant que le message de l’inspecteur contient des affirmations « entachées d'erreurs tant sur le plan pédagogique que sur ceux de l'histoire et du droit ».
Interpellé sur ce sujet, la ministre n'a pas tardé à réagir. Voulant clore « le début de polémique dans l’Aisne », elle va adresser lundi 2 décembre un message aux référents laïcité des académies indiquant que « Noël est reconnu comme fête légale et jour férié, inscrit dans le Code du travail », qu’il s’agit d’une fête « aujourd’hui largement sécularisée » qui « fait partie de notre patrimoine culturel commun », selon Franceinfo.
Quant au calendrier de l'Avent, ce sont des « objets sociétaux et pédagogiques » qui peuvent aider à « enseigner aux élèves la structuration du temps et la gestion de l’attente, particulièrement en cycles 1 et 2 » et que leur utilisation est « pleinement compatible avec les principes de laïcité, dès lors qu'ils ne véhiculent aucun contenu religieux ». En revanche, signale-t-elle, « toute présentation ou fabrication de calendriers avec des contenus explicitement religieux est à proscrire pour respecter strictement les principes de neutralité de l’école publique ».
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