L'information a été dévoilée par le quotidien régional Midi-Libre dans son édition du 3 décembre, à moins d'une semaine avant la célébration de l'Aïd el Adha. Face aux dérives commerciales et sanitaires et aux obstacles matériels liés surtout au manque d'abattoirs, deux responsables religieux ont décidé d'exprimer leur mécontentement, en appelant au boycott de la fête qui marque la fin du pélerinage à la Mecque.
Cités par le journal, Driss Moudni, président du Conseil régional du culte musulman du Languedoc-Roussillon (CRCM), et Abdallah Zekri, président de la fédération régionale du Sud-Ouest de la Grande Mosquée de Paris se déclarent prêts à faire « la grève du sacrifice du mouton , durant un an ou deux pour pouvoir enfin célébrer dignement cette tradition religieuse ».
En cause : la hausse des prix de la viande en cette période de fête, le manque de contrôle sanitaire sur les bêtes venues de l'étranger et le manque flagrant d'abattoirs dans la région.
« Un mouton de vingt kilos se vend jusqu'à 250 € pièce, pratiquement deux fois plus cher que le reste de l'année. C'est honteux », explique Driss Moudni, propriétaire d'une boucherie au marché gare de Nîmes, qui dénonce également « certains spéculateurs n'hésitant pas à écouler des bêtes venues de Roumanie dans des conditions sanitaires suspectes, au détriment des éleveurs français qui respectent les consommateurs et le marché », mais aussi « le manque patent de sites d'abattages agréés dans la région ».
Selon Midi-Libre, les deux représentants veulent faire pression sur l'Etat et les collectivités locales « afin qu'elles prennent leurs responsabilités en autorisant des sites d'abattages dérogatoires ».
Le Languedoc-Roussillon n'est pas la seule région à être touchée par les difficultés, la préparation du sacrifice de l'Aïd el Adha est visiblement semée d'embûches, en témoignent notamment celles du Nord, de la Seine-Saint-Denis ou encore des Alpes Maritimes.
Voir aussi : Aïd el Adha : la valse des autorisations
Aïd el Kebir : les solutions temporaires pour l'abattage se généralisent
Cités par le journal, Driss Moudni, président du Conseil régional du culte musulman du Languedoc-Roussillon (CRCM), et Abdallah Zekri, président de la fédération régionale du Sud-Ouest de la Grande Mosquée de Paris se déclarent prêts à faire « la grève du sacrifice du mouton , durant un an ou deux pour pouvoir enfin célébrer dignement cette tradition religieuse ».
En cause : la hausse des prix de la viande en cette période de fête, le manque de contrôle sanitaire sur les bêtes venues de l'étranger et le manque flagrant d'abattoirs dans la région.
« Un mouton de vingt kilos se vend jusqu'à 250 € pièce, pratiquement deux fois plus cher que le reste de l'année. C'est honteux », explique Driss Moudni, propriétaire d'une boucherie au marché gare de Nîmes, qui dénonce également « certains spéculateurs n'hésitant pas à écouler des bêtes venues de Roumanie dans des conditions sanitaires suspectes, au détriment des éleveurs français qui respectent les consommateurs et le marché », mais aussi « le manque patent de sites d'abattages agréés dans la région ».
Selon Midi-Libre, les deux représentants veulent faire pression sur l'Etat et les collectivités locales « afin qu'elles prennent leurs responsabilités en autorisant des sites d'abattages dérogatoires ».
Le Languedoc-Roussillon n'est pas la seule région à être touchée par les difficultés, la préparation du sacrifice de l'Aïd el Adha est visiblement semée d'embûches, en témoignent notamment celles du Nord, de la Seine-Saint-Denis ou encore des Alpes Maritimes.
Voir aussi : Aïd el Adha : la valse des autorisations
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