Ses excuses et ses explications ne suffisent pas. Moins de deux semaines après l’inauguration de la Grande Mosquée de Toulouse, les relations avec la communauté juive se sont dégradées pour de bon après que des prêches polémiques de l’imam Mohamed Tatai aient été étalées au grand jour.
La section toulousaine du Conseil représentatif des institutions juives en France (CRIF) a annoncé, mercredi 4 juillet, qu’il met fin à ses relations avec l’imam, qui s’est excusé « profondément auprès de ses amis de la communauté juive de Toulouse et de France de l’interprétation décontextualisée de ses propos » à l'issue de son entretien avec la Grande Mosquée de Paris lundi 2 juillet.
Alors qu’une enquête est ouverte pour définir s’il y a eu ou non incitation à la haine et à la violence dans le prêche de Mohamed Tatai, le CRIF a choisi de le condamner après un temps de réflexion. « Comment penser que nous puissions dialoguer avec quelqu’un qui souhaite notre mort ? », a soulevé Frank Touboul, président du CRIF Toulouse, dans un communiqué.
Dénonçant un « florilège de propos abjects et scandaleux », il dit également déplorer le choix de la Grande Mosquée de Paris de refaire confiance à l’imam Tatai. « Nous voulons croire que l’État prendra les mesures qui s’imposent face à la gravité de ces faits. Nous réaffirmons notre confiance dans la justice de notre pays. Pour ce qui nous concerne, nous ne pouvons nous satisfaire d’une simple condamnation de ces propos », a réitéré le CRIF, pour qui le dialogue interreligieux « n’est possible qu’avec des interlocuteurs honnêtes, sincères et francs ».
Lire aussi :
L’imam de Toulouse s'excuse auprès des juifs de France pour « l’interprétation décontextualisée de ses propos »
Une enquête ouverte sur l'imam de Grande Mosquée de Toulouse, accusé de prêcher la haine contre les juifs
La Grande Mosquée de Toulouse enfin inaugurée
La section toulousaine du Conseil représentatif des institutions juives en France (CRIF) a annoncé, mercredi 4 juillet, qu’il met fin à ses relations avec l’imam, qui s’est excusé « profondément auprès de ses amis de la communauté juive de Toulouse et de France de l’interprétation décontextualisée de ses propos » à l'issue de son entretien avec la Grande Mosquée de Paris lundi 2 juillet.
Alors qu’une enquête est ouverte pour définir s’il y a eu ou non incitation à la haine et à la violence dans le prêche de Mohamed Tatai, le CRIF a choisi de le condamner après un temps de réflexion. « Comment penser que nous puissions dialoguer avec quelqu’un qui souhaite notre mort ? », a soulevé Frank Touboul, président du CRIF Toulouse, dans un communiqué.
Dénonçant un « florilège de propos abjects et scandaleux », il dit également déplorer le choix de la Grande Mosquée de Paris de refaire confiance à l’imam Tatai. « Nous voulons croire que l’État prendra les mesures qui s’imposent face à la gravité de ces faits. Nous réaffirmons notre confiance dans la justice de notre pays. Pour ce qui nous concerne, nous ne pouvons nous satisfaire d’une simple condamnation de ces propos », a réitéré le CRIF, pour qui le dialogue interreligieux « n’est possible qu’avec des interlocuteurs honnêtes, sincères et francs ».
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